La disparition rapide des paresseux nains est due à la destruction de leur habitat naturel mais aussi aux pêcheurs venant de la terre ferme qui les chassent pour les manger. La capture des paresseux nains est malheureusement très aisée étant donnée leur taille (la moitié d’un chat) et leur lenteur. Si les pêcheurs continuent à ce rythme, les paresseux nains auront totalement disparu d’ici seulement deux ou trois saisons de pêche.
Au cours des dernières années, des acteurs locaux et internationaux ont mis en place plusieurs initiatives pour mettre fin à la chasse du paresseux nain. Les représentants du peuple autochtone Ngöbe-Buglé, dont l’île fait partie du territoire, ont même collaboré avec des organisations de protection de la nature afin d’alerter la population sur l’importance de la préservation de l’espèce.
Malgré les bonnes volontés et les dons ayant financés la présence de bateaux de patrouilles et de gardes forestiers, les paresseux sont toujours victimes des chasseurs. Il semble manquer à ces initiatives une coordination. Ce rôle crucial pourrait être assumé par Mirei Endara, la Directrice générale de l’Autorité nationale de l’environnement (ANAM) du Panama.
Nous ne pouvons pas voir disparaitre ces merveilleuses créatures sans rien faire. Exhortons Mme Endara à agir au plus vite pour la survie du paresseux nain !
Signez la pétition !
Article de Sauvons la forêt