Prévalence du diabète dans le monde (2006)
Source: http://www.lanutrition.fr/bien-dans-sa-sante/les-maladies/le-diabete/les-chiffres-du-diabete.html
Nous avons effectué une analyse rétrospective observationnelle de données extraites des bases de données VA concernant des patients en surpoids et des patients obèses, atteints d’un trouble lié à leur excès de poids ; étroitement suivis en ambulatoire depuis au moins 3 ans, au cours des années 2005 – 2012. Nous avons utilisé des systèmes d’équations d’estimations généralisées (EEG) pour l’évaluation des profils associés à la participation au programme MOVE !; ainsi que la régression aléatoire proportionnelle de Cox pour l’analyse de l’association entre participation au programme et incidence du diabète.
Sur 1.8 million de sujets éligibles, 238 540 (13%) ont participé au programme MOVE!. 19 367 (1% de la population globale, 8% des participants) ont satisfait aux critères pour une participation soutenue et intense (au moins huit séances dans les six mois, sur une période de temps de 4 mois au minimum). L’assiduité ainsi définie était associée à une perte de poids plus importante à 3 ans qu’une participation de moindre intensité ou aucune participation (-2.2% versus -0.64%-0.46%). En comparaison de la non-participation, l’incidence du diabète était diminuée par une participation intense et soutenue (hazard ratio 0.67, IC 95% 0.61-0.74) et une participation d’intensité faible au programme MOVE! (0.80, 0.77-0.83). Ces shémas étaient cohérents pour ce qui est du sexe, de l’origine ethnique et de l’âge. La participation a été plus bénéficiaire chez les patients avec BMI élevé ou des glycémies élevées à la ligne de base (Pinteraction < 0.0001).
La participation au programme MOVE! était associée à une perte de poids et une diminution de l’incidence du diabète, mais le taux de participation est resté faible, il est donc possible que les effets mesurés soient amplifiés par des biais. Dr Sandra L. Jackson PhD et al, dans The Lancet Diabetes & Endocrinology, publication en ligne en avant – première, 1er février 2015
Financement : US Department of Veterans Affairs, National Institutes of Health.
Source: The Lancet Online / Traduction et adaptation: NZ