amandine bajou

Publié le 02 février 2015 par Mainsdoeuvres

BIOGRAPHIE
Amandine Bajou, danseuse et chorégraphe, est née à Metz en 1986. Formée à la danse classique et contemporaine, elle suit de nombreux stages et workshops avec notamment Paco Dècina, Odile Duboc, Christine Gérard, Peter Goss, Nathalie Pubellier… Elle complète sa formation à l’Université Paris 8 où elle obtient une Licence en Arts du Spectacle Chorégraphique en 2010, avant de s’engager dans l’étude de la notation Laban au CNSMDP dans la classe de Noëlle Simonet. De la notation Laban, elle extrait des outils d’abstraction du mouvement dansé qu’elle met au service d’une composition chorégraphique à double entrée : le développement d’une pensée du mouvement à distance du corps d’une part, parallèlement à une démarche de recherche sur le corps en studio. Egalement musicienne de formation, son travail est aussi marqué par un questionnnement du rapport qu’entretiennent musique et danse dans ses pièces.

Finaliste du concours chorégraphique Khoreia en 2005, puis laureate des Pépinières Européenne pour Jeunes Artistes en 2007, son travail est aujourd’hui soutenu par la Fondation Royaumont. En tant que notatrice, elle note en 2011 un extrait de la Cinquième position d’Andrea Sitter et travaille actuellement à la notation d’Une lente mastication de Myriam Gourfink.

L’INFO INSOLITE
À venir ...

PROJET DÉVELOPPÉ A MAINS D’ŒUVRES
Le projet Collision hétérogène (pour deux danseurs, un piano à queue et dispositif électronique) est né de la rencontre d’une chorégraphe et d’un compositeur formulant le désir de travailler à l’élaboration d’un territoire commun, à la frontière de leurs disciplines respectives. Dans ce projet, la musique ne précède pas la danse, ni le contraire. Elles s’écrivent simultanément, tissant un maillage serré, fait de rétroalimentation permanente, où l’une ne peut exister sans l’autre. Pas d’antériorité donc. Une rencontre au présent qui laisse des traces, qui crée une porosité entre les disciplines. Les sons et les gestes sont produits par les mêmes interprètes. L’interdépendance est intrinsèque. Sons et mouvements indissociables. Collision hétérogène est aussi une métaphore de cette rencontre du geste et du son. Elle est le témoin de leur confrontation, la trace de leur entrelacement.