L'épée de vérité, tome 4 : Le Temple des Vents, Terry Goodkind

Hi everybody !!

Me revoilà avec la critique du quatrième tome de la fabuleuse série L'épée de Vérité. Et autant vous le dire tout de suite, on ne va pas s'ennuyer ! Vous pouvez retrouver ma critique des tomes 1, 2 et 3.

L'histoire :

Alors qu'à la fin du tome 3, Richard avait dissout les Contrées du Milieu et détruit le Sang de la Déchirure. Nous le retrouvons en plein exercice de ses nouvelles prérogatives de seigneur Rahl. De simple garde forestier, et en l'espace d'à peine 1 an, il est devenu le personnage le puissant de son monde. Toujours très proche des 3 Mords-Sith qui assurent sa protection, il va devoir faire face à de nouveaux ennemis : Jagang. Bien que celui qui marche dans les rêves était déjà présent dans le tome précédent, maintenant, il prend tout son ampleur.

Plus menaçant que jamais, il va faire un mal monstrueux. Dépourvu de toute conscience et éteint de folie, il s'amuse en torturant les gens et en les forçant à renier les allégances. S'amusant à esclavigiser les femmes, il les affuble d'un anneau dans la lèvre pour marquer sa propriété et les laisse aux mains de soldats en rut à la moindre désobéissance. De nombreuses Soeurs de la Lumière sont tombées en ses mains mais surtout, l'empereur a désespérement besoin d'un Prophète...

Pour s'assurer de la destruction de Richard, il va réussir à invoquer une Fourche-Etau. Quel que soit le chemin qu'empruntera Richard, la mort sera au bout du chemin. Soit il mourra de la peste, soit il mourra à cause de la trahison de sa bien-aimée... Kahlan ! Aucun des deux ne veulent y croire mais d'un autre côté ils le savent, personne ne peut jamais échapper à une Fourche-Etau...

Parallèlement, une ancienne connaissance de Richard arrive, se prétendant sa fiancée et exige qu'il rentre avec elle en Terre d'Ouest. Il s'agit de Nadine, une femme qu'il courtisait avant de rencontrer Kahlan et avant qu'elle ne le trompe honteusement avec son propre frère. Devinant qu'il y a anguille sous roche, Richar devine qu'il s'agit de Shota, la voyante, qui est à l'orgine de l'arrivée de Nadine.

Kahlan aura une conversation avec la voyante et elle va vite se rendre compte que celle qu'elle prenait pour une ennemie cherche en fait à les préserver. En effet, les esprits le lui ont dit, Richard et Kahlan se marieront... mais pas ensemble ! Le coup est dur à encaisser et lorsqu'elle le lui rapporte, Richar refuse tout simplement d'y croire. Mais pire, Shota parle de certains vents, qui joueront un rôle capital dans l'avenir des deux jeunes gens.

Zedd et Anna, eux aussi sont en mauvaise posture, ainsi que Verna et Warren, le futur Prophète. Mais Nathan, le Prophète retenu longtemps dans le Palais des Prophètes jouera également un rôle capital.

Richard doit faire face à la peste, la Mort-Noire, maladie extrêmement contagieuse qui va décimer la population. Cette maladie sera lancée par une sbire de Jagang, afin d'affaiblir et de mettre à mort son ennemi. Richard n'aura alors qu'un seul choix : se marier avec Nadine et entrer dans le Temple de Vents. Seul lui peut y entrer à endiguer l'épidémie mais le prix à payer sera énorme : la trahison de la bien-aimée...

Mon avis :

Dans ce tome, nous faisons la rencontre d'un nouveau personnage : Drefan. Il arrive au Palais des Inquisitrices pour rencontrer Richard, son frère. En effet, cet homme affirme être le fils de Darken Rahl et avoue être le haut prêtre des Raug'Moss, une confrérie de de soigneurs qui vouent leur vie à aider les hommes.

Ce climat tendu et de perpétuel soupçon nous fait nous même devenir parano. J'ai longtemps hésité sur le statut de Drefan sans réellement choisir mais ce qui arrive à la fin ne m'a pas vraiment étonné. Mais la suite funèste nous fera comprendre que nous aurions dû nous méfier plus.

Comme toujours, l'auteur nous fait suivre les intrigues de plusieurs personnages en même temps, certains ne sachant même pas si les autres sont encore vivants ou non. Chacun mène son bout de chemin, essayant, à sa manière de stopper la progression de Jagang. Parfois, nous angoissons, avec le livre entre les mains parce que les actions de certains vont à l'encontre de ce qu'il faut faire ou de ce que les autres ont commencé. C'est alors de la frustration de tout savoir mais de ne rien pouvoir faire. Encore une preuve du grand génie de Terry Goodkind.

Pendant ce tome, les Mords-Sith nous sont révélées et nous deviennent de plus en plus sympathique. Sous leurs apparences de dures et totalement insensibles, elles vont se laisser attendrir par la grandeur d'âme de Richard et son amour profond pour la Mère Inquisitrice. Surtout, elles vont comprendre que l'amour n'est pas réservé qu'aux autres. Alors que nous avions une mauvaise image de ses femmes à cause de ce qu'avait infligé Denna à Richard, elles vont nous faire changer d'avis, étant totalement dévouée à leur nouveau maître, qu'elle aime, serve et protège sans réserve. Elles arriveront même à nous faire rire, avec leur humour pince-sans rire et leur apparente mauvaise humeur.

La fin est heureuse mais il s'en faut de peu, et tout ne pourra pas toujours se dérouler aussi bien, surtout avec un timing aussi serré.