Ma prédilection pour les promenades dans Paris m'a conduite à prendre encore quelques images.
De curieux appendices bâtis pour admirer la vue des toîts de Paris au tournant du XXème siècle. De splendides balustrades et garde-corps, des façades démentes.
Hier, nous avons parcouru un peu moins de 3 km depuis la station de métro "Abesses" jusqu'à la grande poste de la rue du Louvre, juste avant que la pluie ne nous invite à rentrer en taxi.
Itinéraire : la rue Yvonne Le Tac, le lycée Jacques Decour, les rues Turgot, de Rochechouart, Cadet, la rue du Faubourg Montmartre ....
Un petit arrêt au carrefour avec la rue Réaumur ... qui a donné lieu, lorsqu'elle fut ouverte en 1894, à un concours de façades organisé par la Ville de Paris, incitant les compétiteurs à utiliser les nouveaux matériaux comme le métal. Pour moi, l'immeuble le plus "dingue" est celui du 124, attribué à Georges Chedanne (en haut) ou à ses collaborteurs (J'ai un faible pour cet architecte qui fut celui du siège de la banque HSBC sur les Champs-Elysées ou de l'hôtel Mercédès rue de Pressbourg ou de l'Ambassade de France à Vienne). Qui a osé depuis une telle façade toute de métal et de rivets ? Quelle audace !!!
Vous l'aurez deviné, j'en ai profité pour aller faire un tour chez Reine acheter du tissu : un très léger piqué de coton blanc pour la robe de première communion de Romane et une toile serrée pour Dorian, une percale à fines rayures pour Hugo aussi : ils ont la même taille, alors quand je couds pour l'un, je duplique ...
Toujours en admiration devant les ornementations des façades et les pavages de faïences colorées des jardins d'hiver suspendus.
Et des lieux marqués de souvenirs historiques ...