Après la galette des rois, le second grand rendez-vous culinaire fixé par le calendrier grégorien est la Chandeleur.
Une merveille excuse pour se focaliser sur ses crêpes, salées, sucrées, … ou épicées, comme ce boeuf cuisiné à l’indienne – et je dois le reconnaître – « légèrement » pimenté.
Un régal improvisé, idéal pour les becs salés … qui ont une grande envie de voyage, d’évasion
parce que la gourmandise sait aussi se faire originale.
Bon appétit mes amis !
Temps de préparation : 15 mn
Temps de cuisson : 20 mn
Les ingrédients pour 4 personnes :
400 g de boeuf haché
4 crêpes au sarrazin
2 échalotes
1 gousse d’ail
3 bonnes c à s de crème épaisse (ou lait de coco)
2 c à s de curry en poudre
1 à 1/2 c à s de piment de Cayenne
1 poivron confit
huile d’olive
10 g de beurre
sel et poivre du moulin
Pelez et émincez les échalotes.
Chauffez l’huile d’olive et faites revenir les échalotes.
Ajoutez la viande hachée et la gousse d’ail dégermée et écrasée, durant 8 mn.
Assaisonnez la préparation de curry en poudre et de piment. Salez, poivrez. Mélangez.
Ajoutez la crème épaisse. Mélangez.
Détaillez le poivron en petits dés et incorporez-les.
Laissez le tout sur le feu pour que la crème puisse d’épaissir quelques minutes, que les parfums se développent, …
et le temps de chauffer les crêpes dans une grande poêle contenant un petit morceau de beurre fondu.
Il ne vous reste plus qu’à dresser les assiettes en déposant la viande au curry sur les crêpes et les rouler sur elles-mêmes.
Servez aussitôt.
Suggestion :
Et si l’on remplaçait le bœuf haché par des petites crevettes ?
Le saviez-vous ?
La Chandeleur a une origine païenne.
D’après la coutume, les paysans parcouraient les champs en portant des flambeaux pour purifier la terre avant de semer.
Au Ve siècle, le pape la remplace par la Présentation de Jésus au temple (quarante jours après sa naissance et sa reconnaissance par Syméon comme « Lumière d’Israël ») et conserve la tradition qui voulait que l’on fasse des crêpes avec la farine de l’année précédente, symbole de prospérité pour l’année à venir.