Aujourd'hui, c'est Jérôme Dumont qui est à l'honneur sur le blog. J'ai découvert Jérôme avec le premier tome de sa série "Rossetti & Maclane" que certains on eu l'occasion de remporter sur le blog.
Nous allons commencer avec quelques liens vers:
- La page Facebook de Rossetti & MacLane
- Le profil Facebook de l'auteur
- Le profil Twitter de l'auteur
- Le site de l'auteur
(Un clic sur l'image vous mènera vers mon avis)
Isa: Bonjour Jérôme, tout d’abord, je tiens à vous remercier d’accepter de répondre à cette interview. Avant de parler votre roman et de vos projets, nous allons parler un peu de vous. Pourriez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ?Si je devais choisir un seul mot pour me définir, je dirais : multiculturel, par les lieux où j’ai vécu, France, Belgique, Canada, mais également par mes influences : baigné dans plusieurs religions et milieux où le sens de l’humour a toujours été le dénominateur commun.Professionnellement, je suis aussi un touche à tout, même si la plus grande partie de ma carrière professionnelle a été consacrée à la profession d’avocat dans tous ces pays, avec un bon détour par l’industrie du jeu vidéo (je suis tombé dans cette marmite au début des années 80…).Isa: D’où vous est venue cette envie d’écrire ?L’envie est venue d’une idée qui trottait dans ma tête : réunir ce que j’avais pu apprendre de mes expériences professionnelles en donnant vie à un tandem de personnages très différents. Bien avant de trouver leurs noms, je les visualisais, voyais des scènes, des lieux, mais pas d’histoire.Un beau matin, derrière mon ordinateur, les mots ont commencé à s’aligner… Et voilà !Isa: Avez-vous un genre de littérature, un auteur et un roman de prédilection ?S’il ne fallait choisir qu’un genre : le polar.Cela étant dit, je suis finalement assez éclectique dans mes choix littéraires. J’ai l’impression d’oublier de remercier des amis en ne citant pas les romans d’aventures, d’espionnage, la littérature historique ou des romans plus traditionnels, voire même de la chicklit !Un auteur, ce serait Patrick O’Brian, pour la qualité des récits historiques du Capitaine Jack Aubrey et de Stephen Mathurin. Quant à un roman… que la question est difficile. Il y a tous ces livres qui divertissent – c’est ce que je fais et j’adore ça, mais il y a également ceux qui laissent une empreinte à plus long terme. Par exemple, Rien ne s’oppose à la nuit, Il faut qu’on parle de Kevin, ou l’origine de la violence sont des ouvrages qui m’ont récemment marqué.
Isa: Pouvez-vous nous raconter un peu votre parcours et d’où vous sont venues les idées pour votre série « Rossetti & MacLane » ?Pour ce qui est de la création des personnages, le point de départ a été des morceaux d’expériences professionnelles, qui ont montré le chemin à l’imagination. Comme je l’indiquais, les contours des personnages étaient assez clairement définis dans ma tête, tout comme je savais qu’il faudrait plusieurs volumes pour les développer, par petites touches, tout en tâchant de garder les différentes enquêtes indépendantes.Jusqu’à présent, en approchant la fin de chaque récit, il me vient des idées pour le suivant. Cependant, je n’avais pas du tout prévu que le personnage de Joana, qui apparaît dans le premier épisode, ne se développe au point d’en faire le personnage central du cinquième tome, pas plus que celui d’Ange, au cœur du quatrième. C’est bien tombé, surtout que j’avais envie de les retrouver !Quant à des personnages plus récurrents, tel que Martinez ou Nina, j’avais prévu une présence plus soutenue, mais je n’imaginais pas non plus, dès le départ, toutes les péripéties qu’ils s’apprêteraient à vivre !
Isa: Vous avez choisi l’autoédition pour la publication de votre saga. Pourquoi ce choix ?La facilité ! J’ai la chance de maîtriser suffisamment la technologie pour m’auto-publier, alors l’occasion a fait le larron !La liberté est également un attrait majeur. Modifier son texte, choisir en toute liberté les thèmes de ses prochains romans, c’est formidable !En contrepartie, il faut savoir prendre suffisamment de distance avec ses textes afin de se montrer le plus professionnel possible.Par ailleurs, j’apprécie également la proximité avec les lecteurs, même si elle est bien sûr toujours possible, quel que soit le canal utilisé. Disons qu’en auto-édition, il faut aller vers ses lecteurs et comme j’aime aller à la rencontre des gens, c’est une opportunité exceptionnelle.C’est une belle expérience, qui m’a permis de rencontrer d’autres auteurs auto-édités, des bloggeurs, un milieu en pleine effervescence. J’y suis bien, car j’ai vraiment l’impression que c’est là que ça se passe en ce moment !
Isa: Et si vous deviez vous identifier à un personnage de l’histoire, lequel serait-ce ?Au risque de contredire Robyn, ma traductrice, qui voit Rossetti en moi, je tempérerai en précisant qu’il y a un peu de moi dans chaque personnage… Tantôt Martinez, tantôt Rossetti, avec un soupçon de MacLane, le côté techno sans doute…Je dois quand même avouer que je partage beaucoup de traits d’humour avec Martinez !
Isa: Maintenant que nous avons parlé de vous et de votre roman, pourriez-vous un peu nous parler de vos futurs projets ?Le tome 7 ! J’en suis à peu près à la moitié du récit et j’espère que ma vie professionnelle me permettra d’y consacrer plus de temps ces prochaines semaines.Cette fois-ci, on embarque sur le Queen Mary 2 pour une croisière qui s’avérera à haut risque… Je m’aperçois qu’au fil des enquêtes, j’explore différents thèmes : le thriller technologique, l’enquête classique, le thriller médical, le bon vieux polar ou la traque d’un tueur en série. Cette fois-ci, on se rapprochera un peu plus d’un roman d’espionnage.
L’idée d’écrire autre chose que du Rossetti & MacLane commence également à faire son chemin. Non pas que je compte les abandonner, mais l’envie d’explorer d’autres genres, d’autres formats se fait de plus en plus insistante…
Isa: À part l’écriture, avez-vous d’autres passions dans la vie ?Disons-le tout de suite, je ne suis pas un grand sportif ! En revanche, quand il s’agit de nouvelles technologies, j’étais geek avant que le terme ne soit popularisé…Je suis très touche-à-tout et m’intéresse énormément au cinéma, ainsi qu’aux séries télévisées en tout genre, que je dévore dès que je peux de Game of Thrones à Downton Abbey ! Je ne commence pas une journée sans parcourir mes journaux, principalement numériques et ingurgite des informations variées dans tous les domaines, avec une propension à retenir les détails les plus insignifiants parfois.Et bien sûr, lire, de tout ! Grâce à ma liseuse, j’ai découvert des auto-édités qui m’ont offert des heures de plaisir !
Isa: Pour continuer, je vous donne l’opportunité de donner envie aux lecteurs qui ne vous connaissent pas de découvrir votre série. C’est à vous de jouer pour un petit instant pub.Rossetti & MacLane, ce sont des enquêtes aux dénouements surprenants, ancrées dans la réalité et mettant en scène des personnages attachants et pleins de ressources.Avec une bonne dose d’humour, de l’action, bref, une série qui se veut avant tout divertissante !
Isa: Pour terminer vous prêteriez-vous au jeu de répondre à un petit portrait chinois réalisé par mes soins ? Dites nous qui vous seriez, si vous étiez :
- Un personnage de BD ? Iron-Man. Non, mais, vous avez vu tous ses gadgets ?
- Un poète ?Baudelaire. « Le mal se fait sans effort, naturellement, par fatalité ; le bien est toujours le produit d’un art. »
- Un personnage de dessin animé ? Donald Duck. Râleur, mais avec un bon fond !
- Un chanteur ? Sinatra. Forcément.
- Une chanson ? Encore pire que de choisir un livre… The way you look tonight.
- Un film ? L’aventure c’est l’aventure. Drôle, culte (la scène du début avec Lino et Aldo, je ne m’en lasse pas) et l’amitié avec un grand A.
- Une série ? Castle.
- Un animal ? Un chat chartreux.
- Un endroit ? Une plage au soleil !
Isa: Je vous remercie d’avoir pris le temps de répondre à ces questions. Un mot de la fin peut-être ?Merci de m’avoir ouvert les colonnes des tribulations. Je souhaite longue vie au blog qui permet de découvrir une grande variété de livres et d’auteur !