No Limit // Saison 3. Episodes 7 et 8. Episode Sept / Episode Huit.
SEASON FINALE
Nous voilà arrivé au bout de la saison 3 de No Limit et sincèrement, cette saison était bien moins bonne que les deux précédentes. Il y avait de bonnes idées, notamment le développement de la relation entre Vincent et son père mais ce que j’ai préféré dans cette saison ce sont les épisodes comme le 3.06, plus familial et moins centré sur tous ces retournements de situation pas toujours aussi efficaces que prévus dans les 5 premiers épisodes de la saison. Vincent Elbaz s’offre avec son personnage de Vincent Libérati un dernier tour de piste plutôt sympathique avec de l’action de toutes parts. Je ne pense pas qu’il fallait demander beaucoup plus à No Limit de toute façon. Mais ce qui me gêne avec l’épilogue de cette saison, c’est qu’il appelle à une suite et contrairement à l’issue de la saison 2, TF1 n’a pas encore annoncé sa décision quant au renouvellement ou bien à l’annulation de la série. Je pense que Europacorp va tenter de tout faire pour nous sortir une dernière saison et Vincent Elbaz semble ouvert à la possibilité si jamais le scénario lui plaît (on va pas me dire que le scénario de la saison est ce qui l’a séduit pour poursuivre l’aventure). Forcément dans ces deux épisodes, l’artillerie lourde est de sortie ce qui n’est pas pour me déplaire.
Dans l’épisode 3.07, Vincent retrouve Marco, qui a kidnappé Lola , pour le forcer à cambrioler la Banque de France. Il y a une sorte de référence à Une Journée en Enfer là dedans. J’aime bien voir des références de partout vous allez me dire, sauf que je pense que celle-ci en est bien une. En tout cas, cela ne m’étonnerait pas de voir Luc Besson s’inspirer de ce qu’il peut voir chez nos amis les américains, des amis qu’il n’a de cesse de convoiter depuis des années maintenant. Pour en revenir à l’épisode et un malheur n’arrivant jamais seul, il est également poursuivi pour avoir été le complice de son père dans l’affaire du trafic de cocaïne ce qui met Juliette dans une bien sale position, la pauvre. La relation entre Juliette et Vincent est toujours aussi bien exploitée dans No Limit. Mine de rien, ces deux là ont beau ne pas toujours être d’accord sur tout, ils trouvent toujours un moyen de se retrouver ensemble à certains moments. Et c’est ce genre de choses que j’apprécie. Car cela permet aussi de rendre les relations bien plus appréciables. No Limit a su adopter une mécanique qui lui permet justement de développer ses personnages et leurs sentiments vis-à-vis des autres.
Dans le dernier épisode, Vincent et son père s’attaquent donc à la réserve de la Banque de France. Ce n’est en apparence pas ce qu’il y a de plus simple sauf que l’on va rapidement se rendre compte que voler la Banque de France c’est facile et surtout qu’il suffit simplement d’être un peu malin. Tout cela, il va le faire pour permettre à Lola de sortir de la situation dans laquelle elle s’est retrouvée dans l’épisode précédent. La continuité de ces deux épisodes nous donne parfois l’impression de voir une sorte de petit film d’une heure et demie. Il n’y a de grands efforts faits dans la mise en scène par exemple mais ce n’est pas le plus important. La mise en scène n’a jamais été ce qui m’a donné envie d’en voir plus dans No Limit. Au contraire, le scénario et les personnages c’est la force d’une série généralement. Je ne dis pas qu’ils ne tentent rien du tout, juste qu’ils n’en font pas des tonnes. Peut-être à raison comme à défaut. Juliette va pouvoir les aider de son côté et ce n’est pas une sinécure. Au contraire, elle va leur être d’une grande aide. J’aime bien la façon dont elle est plus ou moins mise de côté dans l’épisode. Elle se retrouve alors poursuivie et elle va être maligne une fois de plus.
Finalement, ce dernier épisode ne peut pas faire office de fin de série, c’est sûr et certain. Moi qui m’attendais à une conclusion à l’issue de cette saison, je suis tout de même assez déçu de ce point de vue là. No Limit aurait probablement pu se développer un peu plus et surtout apporter une vraie conclusion. Trois saisons ce n’est pas si mauvais que ça pour une série mais la cupidité de certains fait que forcément, pour ne pas citer Luc Besson, ils ont besoin d’en voir encore et encore plus.
Note : 7/10. En bref, fin de saison réussie pour No Limit.