Critiques Séries : Arrow. Saison 3. Episode 11. Midnight City.

Publié le 01 février 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Arrow // Saison 3. Episode 11. Midnight City.


Après l’excellent épisode précédent, le défi était de faire aussi bien, voire mieux, dans celui-ci. Défi relevé haut la main puisque cet épisode parvient tout simplement à exploiter l’univers de Arrow avec énormément de simplicité tout en rendant le tout complexe et jouissif. Laurel dans cet épisode permet de faire à nouveau des références aux Batman de Christopher Nolan alors qu’elle nous rappelle le Bruce Wayne de Batman Begins. Elle part du principe que certains symboles héroïques peuvent avoir beaucoup plus d’impact que bien d’autres choses. L’équipe prouve surtout dans cet épisode qu’ils n’ont pas besoin d’Oliver pour fonctionner en tant qu’équipe. Au contraire, la série fait en sorte de développer au fil des saisons cette Team dans le cas où Oliver ne serait pas présent à Starling City pour les aider. Cet épisode tente alors de faire comme le précédent en donnant une certaine importance à chacun des personnages que l’on connaît de Arrow et je dois avouer que le résultat est au rendez-vous. A commencer par Roy. Si la série n’a pas vraiment su quoi faire de lui ou bien su s’intéresser à lui après l’aventure Mirakuru, il semble toujours être quelqu’un que l’on ne connaît pas vraiment et pas le second couteau d’Oliver.

Bien entendu qu’il se transforme au fil des épisodes en un vrai héros mais il manque encore des choses pour qu’il soit à la hauteur de mes attentes. Car Roy est toujours un personnage très secondaire à mes yeux. Non pas que cela soit une critique, mais simplement que j’ai envie de le voir grandir un peu plus. Laurel de son côté se construit petit à petit. J’aime bien ses petits couacs sur le terrain, cela permet de voir qu’elle n’est pas totalement prête mais ce que cet épisode fait c’est surtout nous démontrer qu’elle a la rage de vaincre et je pense que cela suffit amplement pour me prouver toute la force dont fait preuve cette série. Malcolm Merlyn est toujours là lui aussi pour faire quelques apparitions bienvenues. Cela permet de développer sa présence et surtout l’impact qu’il a sur la série et ses personnages. Car il influence Thea mais également bien d’autres éléments dans Arrow. La partie centrée sur Oliver est très mince et c’est évidemment voulu. On sent que Arrow ne veut pas trop montrer notre héros et cherche juste à nous dire qu’il est toujours en vie et qu’il se prépare à faire son grand retour à un moment donné. Je pense que la série gagne justement des points dans ce genre d’épisodes car elle force les autres personnages à prendre la place qu’ils méritent.

Après tout, les personnages de Arrow n’ont pas toujours été intéressant depuis le début de la saison mais depuis l’épisode précédent, chacun apporte sa part du gâteau et je trouve ça très réussi, sans pour autant être brillant non plus. Mais ce n’est pas du tout le but. Brick de son côté fait petit à petit son bout de chemin. Ce n’est pas le vilain le plus fantastique que Arrow ait pu nous offrir jusqu’à présent mais il sait très bien s’imposer et à mon humble avis c’est largement suffisant pour faire de lui quelqu’un d’important. Vinnie Jones l’incarne avec son imposant physique. Et puis il y a aussi Ray Palmer pour le côté le plus tendre de la série. Je dois avouer que cela devient assez rapidement décevant car Ray semble être promis à tout un tas de choses mais la série ne parvient pas à le mettre suffisamment bien en en avant alors la déception reste de mise. Brandon Routh a fort heureusement pour nous un charisme qu’il sait exploiter et qu’il impose à merveille. Finalement, ce nouvel épisode de Arrow parfait donc à développer les personnages secondaires de la série pendant que notre héros est encore en convalescence. C’est brillant par moment, un peu moins à d’autre mais cela fonctionne surtout très bien.

Note : 8/10. En bref, encore une fois Arrow démontre qu’elle n’a peut-être pas toujours besoin de son héros.