New York, Unité Spéciale // Saison 16. Episode 11. Agent Provocateur.
Cet épisode était tout simplement excellent. Je dois avouer que je ne m’attendais pas du tout à un tel épisode mais sa réussite tient en grande partie dans sa façon de faire évoluer l’histoire tout au long de l’épisode. Il y a en effet tout un tas de twists plus intéressants les uns que les autres et cela m’a tout simplement fasciné. Je ne m’y attendais pas du tout, d’autant plus que l’épisode gagne des points grâce à un très solide casting. L’introduction de l’épisode permet de nous mettre dans l’ambiance assez rapidement et pour le coup, c’est tout ce que j’attends de la part de SVU. J’ai envie que l’on sache à quoi l’on a à faire tout de suite. Je n’ai pas besoin que l’on me révèle les tenants et les aboutissants de l’intrigue bien évidemment mais le but est de nous dire à quoi l’on a à faire dès le début de l’épisode. La façon dont la mise en scène est faite par la suite avec les divers angles de caméra. Le montage est finalement réussi et apporte encore une fois un peu d’originalité à un épisode qui en avait bien besoin. SVU est au milieu de sa 16ème saison et forcément, il faut toujours trouver de nouvelles façons de raconter des histoires qui sont assez classiques au demeurant.
Dans cet épisode, un acteur est suspecté d’avoir violé une jeune fille de 15 ans mais lui et son agent tentent de transformer ces accusations pour de la publicité pour son dernier film » Falsely Accused » dans lequel il incarne un homme qui a été accusé à tord. La série n’oublie pas non plus cet ersatz de TMZ qui en rajoute une couche bien évidemment. Cet épisode révèle finalement surtout à quel point les stars et personnalités célèbres peuvent être des gens très influents et qui peuvent également s’en sortir sans aucun problème. Notamment d’une sale affaire de viol. Cela a forcément de quoi mettre Benson en rogne et je me demande si ce n’est pas une façon de préparer potentiellement le retour de Scott. C’est en tout cas ce que j’ai ressenti au premier abord. Samantha Howard Corbin (The Practice, Urgences) signe ici son 3ème épisode de SVU (après un épisode en 2001 et l’épisode 16.08 diffusé l’an dernier). Au casting de l’épisode on retrouve tout un tas de têtes connues entre Patti LuPone (Glee), John Pankow (Episodes), Shiloh Fernandez (White Bird, Evil Dead) et Jeremy Jordan (Smash). Ce dernier est d’ailleurs très bon dans son rôle. Il apporte tout ce qu’il faut de folie à son personnage de Skye.
Benson - « Madison, do you remember having sex with Scott Russo. »
Madison - « Yes! He was so gentle! That's how I know that the would never hurt me! »
SVU cherche à démontrer à quel point les célébrités sont des personnes influentes. Le rappel au début de l’épisode que tout ce qui est dépeint ici ne relate en rien des faits réels et n’est donc qu’inspiré de faits divers plus ou moins connu me rappelle que SVU aime s’inspirer de la réalité afin de raconter ses petites aventures policières. Dans cet épisode, Rollins est absente de l’épisode (je dois avouer que je l’ai ressenti car vous savez déjà probablement que Rollins est l’un de mes personnages préférés) ce qui permet de mettre en avant Carisi aux côtés d’Amaro, Fin et Barba. Il était assez intéressant de voir Fin en prison afin de dégoter des informations. J’aime bien quand il y a un vrai travail d’infiltration dans ce genre de séries, cela apporte un vrai plus mine de rien. Finalement, SVU nous délivre donc ici un solide épisode qui vaut en grande partie pour ses efforts de mise en scène originale et grâce à une aventure assez palpitante qui gagne des points grâce aux divers twists policiers et judiciaires.
Note : 8/10. En bref, du très bon SVU.