Au cours des vingt dernières années, nous avons pu entendre parler plus fréquemment de déni de grossesse. Mais qu’est ce que c’est vraiment ? Sommes-nous toutes concernées ? Le bébé court-il un risque ?
Le déni de grossesse se définit comme le fait qu’une femme enceinte n’a pas conscience de l’être. Le déni peut être total, c’est-à-dire que nous apprenons la nouvelle le jour de l’accouchement avec un effet de sidération ou il peut être partiel c’est-à-dire que nous nous en rendons compte au cours de la grossesse.
De plus, le corps ne subit que très peu de modifications ce qui peut passer facilement inaperçu pour la femme enceinte ainsi que pour son entourage. Et c’est ça qui pose problème ! En effet, le corps ne laisse pas forcément indiquer que vous êtes enceinte. L’aménorrhée est souvent absente ou transitoire. Les femmes ne sentent pas forcément le bébé bouger. Et il n’y a pas de prise de poids ou pratiquement pas.
Il s’agit d’un mécanisme psychologique qui se joue dans la non reconnaissance de certains aspects de la réalité.
Lors du déni partiel, lorsque la femme se rend compte qu’elle est enceinte, les résistances de son corps cèdent, et un ventre arrondi apparaît au bout de quelques jours. Lors du déni total, on ne se rend pas compte que nous sommes enceinte et c’est lorsque le petit coquin pointe le bout de son nez que nous sommes avertis.
Alors pour le bébé, comment cela se passe-t-il ?
Il n’y a pas de risques pour le bébé, il n’y a pas forcément de retard de croissance, de développement. Lors d’un déni total, c’est à l’accouchement que le bébé peut courir un risque.
L’association française pour la Reconnaissance du Déni de Grossesse considère le déni de grossesse plus comme un symptôme qui ne permet pas de diagnostiquer une pathologie spécifique mais qu’il recouvre un ensemble de configuration psychique ayant en commun l’ambivalence du désir d’un enfant.
N’hésitez pas à consulter leur site pour plus d’informations : http://www.afrdg.info/