Les grands oiseaux blancs qui sillonnent le ciel
Ont laissé sur le sable l’empreinte de leurs pas,
Mais la marée, qui va et qui vient
A tout effacé de sa rage écumante.
Seule demeure intacte ma blessure
Et mon manque de Toi
Lorsque tu m’apparais en songe
Encore et encore,
Eternellement absente.
Dans la nuit noire,
Au cœur des solitudes,
Le vent court sur la mer
Et m’apporte l’odeur de ta peau.
A l’aube, les nuages en sang
Oscillent comme des vagues.
Ils sont la houle de nos rêves
Les draps froissés de nos lits de sable.