Ce qui me fait le plus mal, c’est que j’ai l’impression que ce n’est même pas une victoire de cet islam radical et violent. Non, je crains que ça soit « nous » qui perdons. Par forfait. Parce qu’on a décidé de ne pas lutter, de ne plus lutter. De s’écraser.
Je reprends souvent mon exemple de Marseille cet été. La police contrôle une femme en burka. Des jeunes s’agacent et tabassent les policiers. Le procureur de la république demande que tout le monde soit relâché, et qu’aucune poursuite ne soit engagée, dans « un soucis d’apaisement en plein ramadan ». Et je reprendrai l’interview de l’ancien maire socialiste de Conflans-Saint-Honorine en exemple : « … J'ai reçu la visite du procureur de la République qui m'a confié que des ordres avaient été donnés pour qu'on ferme les yeux sur le port de la burka afin de ne pas reproduire les émeutes qui, à la suite d'un contrôle de police, avaient mis le feu à Trappes à l'été 2013 »
Et sur les derniers exemples, on a Facebook, qui indique que son réseau social censurera les caricatures de Mahomet selon les pays qui le demandent. La Turquie par exemple, qui veut toujours faire son entrée dans l’Europe.
Après que notre Président de la République soit allé s’agenouiller en Arabie Saoudite pour rendre un hommage plus que symbolique à un Roi grandement critiquable est une anecdote (ou une faute) de plus…
L’après 7 Janvier est une somme de signaux inquiétants, qui viennent d’un peu de partout dans le monde. Inquiétant, vraiment…