Away from the usual format of movies released in theaters, DTV (direct to video) sometimes allow the eager for discoveries moviegoer to find here and there some well-chosen nuggets to add to an often well-stocked video library. Will The Signal, directed by William Eurbank, be one of those new works which aficionados love to claim possession or will it join the top shelf in dust and shame? More in English >> (Translation in progress, come bubble later)
Synopsis : Nick Eastman (Brendon Thwaites) et Jonah Breck (Beau Knapp) sont deux étudiants du MIT (Massachusetts Institute of Technology), passionnés par l’informatique. Alors qu’ils traversent les États-Unis, ils se mettent sur la piste d’un hacker et se retrouvent attirés dans une zone étrangement isolée… Soudain, tout devient noir. Lorsqu’il reprend conscience, Nick est seul, déboussolé. Une lutte contre des forces qui le dépassent va alors commencer…
Si la vérité est ailleurs une chose est certaine, avec The Signal, les amateurs de mystères et de fantastique en auront pour leur argent. En racontant l'histoire de Nick et ses amis kidnappés par l'armée après avoir traqué un mystérieux signal dans le désert du Nevada, le réalisateur William Eurbank nous fait replonger pour notre plus grand bonheur dans tous nos souvenirs de science-fiction, teintés d’enlèvements, de complots et de manipulations en tout genre. Ces thèmes qui, quelque soit l'époque, ne souffrent jamais des affres du temps.
© D.R.
X-Files, Rencontres du troisième type, Roswell, Cube, etc., William Eurbank se sert habilement de toutes ces références connues pour nous servir une histoire vraiment originale qui fait travailler l'imaginaire du spectateur par moult indices et rebondissement.
Le fantastique étant le genre qui par essence nous emmène vers un univers dont on ne connait évidemment pas les limites, Eurbank a l'intelligence de parfaitement exploiter un climat anxiogène et claustrophobe où l'identification avec Nick et ses interrogations est à son maximum.
S'il a tendance à un peu trop tirer sur la corde de l’expectative mystique avec notamment la présence d'un Laurence Fishburne bloqué en mode Morpheus, Eurbank réussit avec brio cette histoire d'enlèvement haletante qui, malgré son manque de moyens, parvient à proposer une image léchée et même de sacrées bonnes idées de mise en scène que l'on aurait aimé voir plus souvent exploitées sur grand écran.
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En tout cas, The Signal confirme que les expérimentations formelle et visuelle, intrinsèques aux films destinés au marché vidéo, devrait pousser les producteurs à continuer dans cette voie.L'exploitation en DTV prouve une fois de plus qu'elle a de beaux jours devant elle et n'a surtout rien à envier à ses confrères des salles obscures plus friqués mais parfois bien plus consensuels .
L'avenir du cinéma passera aussi par là.
En revanche, il est vrai qu'au niveau de l'originalité des bonus DVD, si les traditionnels making of et scènes coupées tiennent la route, ils ne rendent hélas pas hommage à un film dont la complexité aurait mérité une meilleure dissection. Mais ces bonus ont au moins le mérite d'être présents, c'est déjà ça.
TomR
En savoir plus :
- http://fr.wikipedia.org/wiki/The_Signal_%28film,_2014%29
- Disponible en VOD chez FilmoTV depuis le 29 janvier 2015 puis en DVD et Blu-Ray Steelbook chez Wild Side dès le 4 février 2015
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