Tel qu’annoncé un peu plus tôt cette semaine sur les réseaux sociaux, l’ex-blogueur et humoriste Gab Roy a plaidé coupable aujourd’hui aux accusations de contacts sexuels avec une mineure et de leurres qui pesaient contre lui.
Roy, 34 ans, a ainsi écopé une peine d’emprisonnement de 18 mois et une probation de 2 ans, soit la proposition commune de sentence entre la défense et la Couronne.
Une récente vidéo dans laquelle Roy reconnaissait ses torts semble avoir laissé plusieurs internautes dubitatifs quant à l’entière sincérité de l’accusé.
Rappelons qu’une vidéo publiée sur YouTube mardi dernier, dans laquelle Roy reconnaissait ses torts, semble avoir laissé plusieurs internautes dubitatifs quant à l’entière sincérité de l’accusé, dont notre collaboratrice Josiane Cossette.
Selon la journaliste Christiane Desjardins de La Presse, Roy s’est présenté au palais de justice de Montréal ce matin avec une grosse valise rouge, en prévision de son séjour en prison. Il a depuis pris le chemin du pénitencier.
Les faits remontent à mars 2010, au moment où Gab Roy était au sommet de sa popularité sur le Web. La victime, âgée de 15 ans au début de ses interactions avec l’accusé, s’est retrouvée dans une chambre d’un motel de Mascouche avec lui, où ils ont eu une relation sexuelle. Dans une vidéo mise en ligne par la suite, l’adolescente a raconté son histoire à visage couvert, à l’aide d’une série d’affiches.
«Après m’avoir ajouté sur MSN, tu m’as fait sentir comme la plus belle. Tu m’as demandé de te montrer mes seins», peut-on lire à propos du début de sa relation avec Roy. «Après avoir abusé de moi, tu m’as donné 100$ pour prendre un taxi. Je me suis sentie comme une pute.»
Peu de temps après la publication de cette vidéo, Roy a annoncé sur son blogue qu’il fermerait ses comptes Facebook et Twitter. La jeune fille aurait décidé de porter plainte après que la comédienne Mariloup Wolfe ait engagé une poursuite de 300 000$ contre Roy à propos d’un billet controversé dans lequel il détaillait des relations sexuelles explicites où la notion de consentement était floue.