La fin de la trêve entre les instances européennes et la Grèce n'aura pas duré longtemps... Alors que leurs dirigeants semblaient prendre acte du résultat des suffrages qui se sont exprimés dimanche dernier en Grèce, et paraissaient respecter (dans un premier temps !) la volonté populaire, voilà qu'à présent le président de la commission européenne nous montre son vrai visage, feignant d'ignorer ses propres turpitudes... Nous n'oublions pas en effet quant à nous à quel point il y a " quelque chose de pourri dans le royaume d'Europe ", une situation dans laquelle il n'est pas pour peu de chose, lui qui est, encore et toujours, au centre d'un scandale fiscal impliquant 340 multinationales ... Ce qui ne l'empêche pas pour autant de jouer les fiers à bras, comme si de rien n'était :
En France, voilà une déclaration qui provoque un vif écho, que nous prenons particulièrement mal, nous souvenant en effet du déni de démocratie suite au référendum de 2005, dont la trace en terme de mépris du peuple n'a pas fini de s'éteindre... . Réponse du berger à la bergère :
On attend la suite de ce pugilat, et surtout l'issue d'un combat qui ne fait que commencer... La Grèce n'est en effet qu'un début.... D'autres pays risquent fort de suivre la même voie. je prends les paris ! Mais en tous cas, afficher un tel message, de la part d'un dirigeant européen, me semble relever d'une véritable déclaration de guerre et d'un total mépris pour l'esprit démocratique. Qu'il dégage. ET vite. Il n'a pas en effet les fesses suffisamment propres pour jouer à ce jeu là....
Surtout quand on sait que, non loin de là....