Selon une étude publiée par le journal Nature, le Moyen-Orient devra renoncer à exploiter près de 40% de ses réserves pétrolières, et la Chine, les Etats-Unis et la Russie l’essentiel de leur charbon, si l’on veut contenir le réchauffement climatique. Un tiers des réserves pétrolières, la moitié des réserves de gaz et plus de 80% du charbon devront rester sous terre jusqu’à 2050, soulignent les auteurs de cette étude intitulée «Quelle quantité d’énergies fossiles pouvons-nous exploiter?»
La répartition inégale des réserves à ne pas toucher sera un défi dans la recherche d’un accord mondial sur le climat, espéré à Paris fin 2015, soulignent les experts du climat Michael Jakob et Jerôme Hilaire, dans une analyse jointe à l’étude. Selon eux, seul un accord global qui compensera les pertes des uns et sera perçu comme équitable par tous, pourra imposer de strictes limites au recours aux énergies fossiles.
Source :
liberation.fr