Presses de la Cité, 15 janvier 2015, 440 pages
Résumé de l'éditeur :
Il y a quinze ans, deux amoureux ont été retrouvés sauvagement éviscérés dans le bois attenant à la maison de campagne des Anchor-Ferrers. Le principal suspect, qui a avoué les crimes, est depuis sous les verrous.
Mais aujourd'hui, alors que Oliver, Matilda et leur fille, Lucia, n'ont pas oublié cette découverte macabre, l'histoire se répète, plongeant la famille dans la terreur.
Mon avis :
Que c'est diabolique ! Que c'est bien pensé et bien ficellé ! C'est retors à souhait.
Une intrigue de base, dans laquelle s'enchevêtre intelligemment une seconde intrigue puis une troisière, sans jamais nous perdre.
Il y a donc la famille Anchor-Ferrers qui arrive dans sa maison de campagne. Mais l'arrivée de deux policiers bouleverse le repos prévu. Sont-ce vraiment des policiers ? Très vite, le doute s'installe.
Il y a ensuite le chien perdu qu'une petite fille trouve en allant cueillir des fleurs. A qui appartient ce chien avec un message dessus ? Qui est l'homme qui accompagne le chien ?
Dès les premières pages, le suspens est à son comble et la tension monte, doucement mais sûrement.
Un huis-clos dans la maison de campagne, une enquête de Jack Caffery pour retrouver le propriétaire du chien.
Des indices disséminés ça et là pour nous aider à trouver le coupable improbable.
La lumière omniprésente dans le roman.
Et un tueur en série qui ronde sans doute encore dans le Pré aux ânes si proche.
Que du bon.
L'image que je retiendrai :
Celle de la petite tâche de sang dans la cuisine, premier indice semé par le coupable.
Je remercie Babelio et son opération Masse critique pour l'envoi de ce polar intelligent.