A Londres, un "tunnel" virtuel permet de faire coucou aux New-yorkais !
Des dizaines de curieux se pressent à Londres devant une nouvelle oeuvre d'art contemporain: à l'entrée d'un "tunnel" qui les relierait à New York, ils font des signes de la main, étonnés de pouvoir être vus à l'autre bout de l'Atlantique.
Répondant au nom de "téléctroscope", le "tunnel" émerge à Londres devant la mairie, à côté du fameux "Tower Bridge". Il sort de terre comme une sorte de longue vue gigantesque et se termine par une vitrine qui permet de voir en temps réel -en fait via un lien vidéo- d'autres curieux installés sous le Brooklyn Bridge.
Les gens se font des signes de la main, se lancent des "Hello from London" ("Bonjour de Londres"), ravis de pouvoir ainsi communiquer à des milliers de km de distance, après avoir dû payer une livre (1,25 euro).
"On peut prendre rendez-vous avec des amis à New York ou demander quelqu'un en mariage", assure Nicky Webb, responsable de la société Artichoke, qui a développé un projet de l'artiste anglais de 53 ans, Paul St George.
Son site internet explique comment le "tunnel secret permet aux gens, de manière miraculeuse, de se voir à travers la Terre, de Londres à New York".
L'idée consistait à permettre de "voir" à l'autre bout de l'Atlantique grâce à un système de miroirs installés sous un tunnel, précise l'artiste.
Ce qu'il ne dévoile pas, c'est que le téléctroscope n'est autre qu'une liaison vidéo à haute définition qui permet de se voir et d'être vu en temps réel des deux côtés de l'Atlantique. Seules les images sont transmises, sans le son. Et sans la nécessité d'un tunnel.
AFP