Les navigateurs Chrome, Internet Explorer 11, Safari 8 et les versions bêta de Firefox vont automatiquement voir afficher le lecteur vidéo HTML5 lors de leur prochaine visite sur YouTube.
Il y a 4 ans, les ingénieurs de YouTube intégraient la balise <video> provenant du HTML5 au populaire portail vidéo. Les utilisateurs souhaitant délaisser la technologie Flash autant que possible avait alors l’option de passer à ce mode de visionnement alternatif. Malheureusement, la technologie n’était pas tout à fait au point à l’époque : le HTML5 n’était pas compatible avec le débit adaptatif qui permettait à YouTube de diffuser plus de contenu avec moins de mémoire tampon.
Les avantages du HTML5 s’étendent au-delà des navigateurs. La technologie est notamment utilisée par les téléviseurs intelligents et les lecteurs multimédias.
Depuis, YouTube a travaillé en étroite collaboration avec les développeurs de navigateurs web afin de démocratiser davantage l’utilisation du HTML5. Si bien qu’aujourd’hui, la plateforme peut se permettre d’annoncer que le lecteur vidéo HTML5 devient le nouveau standard sur YouTube, maintenant compatible avec Chrome, Internet Explorer 11, Safari 8 et les versions bêta de Firefox.
Selon l’entreprise, les avantages du HTML5 s’étendent au-delà des navigateurs web. La technologie est notamment utilisée par les téléviseurs intelligents, les appareils mobiles et les lecteurs multimédias.
Dans le billet de blogue annonçant la nouvelle, on profite également de l’occasion pour louangé l’utilisation de VP9, le codec vidéo libre de Google (qui, inutile de le rappeler, s’est porté acquéreur de YouTube en 2006). Selon YouTube, une vidéo compressée par ce codec est en moyenne 35% plus légère que l’équivalent H.264.1 Par conséquent, cette technologie permet à plus de gens d’accéder à du contenu HD et 4K à 60 i/s, et ces vidéos démarrent en moyenne de 15 à 80% plus rapidement.
- Google a déclaré en janvier 2014 que VP9 pouvait générer une vidéo jusqu’à 50% plus légère que l’équivalent H.264. Tout porte à croire que cette affirmation n’est véridique que dans certaines circonstances, ce qui explique pourquoi YouTube préfère être prudent en avançant une bande passante réduite à 35% par rapport à H.264.