Je vous le promets, aujourd'hui sera le dernier jour sans recette. Il ne faudrait pas que les vacances s'éternisent, ce ne serait pas raisonnable.
Je suis allée faire des courses, le four chauffe, les assiettes arrivent.
En attendant, voilà une petite suite de mes images vénitiennes… la première est pour Olif qui sera à nouveau à mes côtés jeudi pour un menu.
J'ai pensé à lui en buvant un verre de Greco di Tufo, Claude Olivier aurait apprécié aussi.
Je vous ai dit que j'ai fait une cure de crevettes et de langoustines, sur le marché du Rialto comme à Chioggia, et si je n'avais pas été aussi émerveillée par la fraîcheur, la qualité et la quantité de poissons, il y aurait presque eu de quoi pleurer de dépit en pensant aux étals dont je dois me contenter!
Crevettes tigrées
Mais, comme vous pouvez vous en douter, je n'ai pas passé mes journées sur le marché, j'ai aussi usé mes semelles dans ce genre de "calle" où il est impossible de garder un parapluie ouvert et où on ne tient pas de face.
Pendant un tour de vaporetto, après avoir fait le tour de Venise, le Palais des Doges nous domine avant que des visages plus ou moins grimaçants nous fixent intensément.
Et pour terminer car je ne vous ferai pas la soirée diapo au complet,je vous propose l'apéritif traditionnel de Venise: le spritz... enfin, quand je vous dis que je vous propose, c'est la dame que j'ai rencontrée (étrange rencontre qui change après avoir admiré quelques Véronèse ou Bellini) qui le fait à ma place.
Et comme bien que Venise soit une ville envoûtante, il faut savoir garder l'esprit critique, je me permets quelques petites remarques que les vénitiens concernés ne liront sûrement pas et c'est bien dommage!
Venise est chère, très chère et bien que le poisson y soit superbe, bien manger à prix raisonnable me semble plus difficile que dans les autres villes italiennes que je connais comme Florence, Rome Bologne, Ravenne ou Modène.
Et puisque je parle de manger, je dois aussi vous faire un aveu: j'ai fait une véritable indigestion, voire même une overdose de masques. Il y en a partout, même dans les plus petites "calle" et comme souvent le pire côtoie le pire, il y a des moments ou on est content d'arriver devant la porte de son B&B et de pousser la poignée.