de rose vert de la part du secrétaire national du PS, Jean-Christophe Cambadélis.
"Julien Bayou propose ni plus ni moins une scission dans le Parti socialiste pour organiser les primaires de la radicalité", a-t-il réagi, lapidaire, dans un communiqué, dénonçant une "attitude [...] irresponsable". "Elle offre le spectacle lamentable de politiques obnubilés par l'élection présidentielle, poursuit-il. Ensuite, au moment où le pays est uni pour la sécurité et la République, c'est réintroduire le ferment de la division. Enfin, c'est un accroc inadmissible dans l'union de la gauche dans un moment où l'enjeu n'est pas la division, mais l'union pour faire face au danger frontiste et au retour de la droite." Et le patron du PS de clouer le porte-parole d'EE-LV : "La gauche divisée, c'est la gauche éliminée."
j'ai trouvé cette réaction particulièrement choquante, et d'un sacré toupet. Et d'une, je ne vois pas en quoi un tel individu au fauxcialisme confirmé se mêle de ce qui ne le regarde pas, lui si loin des positions politiques et de l'idéologie dont il s'agit en l'occurrence. Ensuite, parler d'union de la gauche alors que le PS a toujours tout fait pour mettre à l'écart le front de gauche et Mélenchon depuis leur arrivée au pouvoir , voilà qui ressemble fort à un pur mensonge, si ce n'est à de la propagande de bas étage qui ne trompe que les non-initiés et ceux qui sont bien loin de cette tragi-comédie. Enfin, nous refaire encore et encore le chantage du pseudo-cordon républicain alors qu'il prend l'eau de toutes parts, cela ne marche plus. On ne nous y reprendra pas. Un gouvernement et un parti qui, après avoir reçu l'aide de près de 3 millions de français sympathisants du front de gauche, à peine formé s'est aussitôt assis sur leurs votes, et à construit une politique à rebours de celle pour laquelle il avait été élu n'a certainement pas de leçons à nous donner. Qu'il assume donc les conséquences de ses échecs et de son incapacité à résorber le chômage. . Pas la peine de convoquer Ce diable de confort qu'est le FN pour cela.