C'est un peu ; La Démocratie, oui, mais !

Publié le 28 janvier 2015 par Danymasson

Les élections en Grèce et de l'arrivée au pouvoir de Syriza, Parti de la Gauche Extrême, similaire dirons nous au Front de Gauche de Monsieur Jean Luc Mélanchon en France, pose problème(s). 

Ils ont voté et puis après ... 

Ca m'évoque le titre de la chanson de Léo Ferré. Car, n'entend t - on pas  dire dans les couloirs de l'Union Européenne, mais aussi du F.M.I. "il ne faut pas que  le peuple grec pense que parce qu'il a voté pour un programme, c'est ce programme  qui sera adopté....."  (Dessin d'Ixène "Dette Grècque l'impasse"

C'est dire aussi à Syriza, "Stoppez". Renoncez à vos prétentions, à votre programme, à vos promesses et à vos faux espoirs.  

En quelque sorte on est entrain de nous dire, Votez, mais ne croyez pas que çà va tout changer, ou que votre vote va peser sur les décisions prises. "Votez, votez, nous on gouverne !"

Monsieur Dominique Straus Kahn avait en 2011, déjà fait une analyse quant à la situation

Grecque, et critiquait les solutions européennes. Elles étaient disaient ils "soit trop timides,

pas à temps donc très tard, et pas suffisamment solidaires..." et de synthétiser comme ceci

" Les gouvernements européens "font soit trop peu, soit trop tard, et souvent trop peu

et trop tard". La Grèce ne peut pas rembourser la dette. C'était son leitmotiv. 

Au vu de l'actualité africaine de ces dernières semaines, aux leçons envoyées par l'Occident

aux Démocraties naissantes, balbutiantes. On s'aperçoit avec le Vote Grec que les décisions

se prennent ailleurs. Ne donnons pas des arguments à ceux qui se servent de la Démocratie 

pour prendre le pouvoir et en faire des dictatures, des potentats, des zones de non libertés. 

Un coup à jouer 

François Hollande n'a pas trop dit, sur le sujet. Il se pose certainement en médiateur, en 

négociateur, en modérateur. Entre Angela Merkel et l'Allemagne qui est en ce moment des

plus intransigentes quant au remboursement de la dette Grecque. 

Syriza ne s'y trompe pas ... 

Le parti d' Alexis Tsipras le sait. Avec sa position, il  met l'Europe dans une très mauvaise

position. Un non total  de l'Europe, signifierait la sortie de la Grèce de l'Europe. Ce n'est

pas envisageable. C 'est un risque énorme qui modifierait la carte géo - politique de l'Union

avec des répercutions que l'on ne peut encore vraiment imaginer.

Les politiques d'Austérités n'ont pas donné le second souffle annoncé à l'économie, à

la résorption du chômage, à l'amélioration de la balance commerciale. Elle n'a pas

attirer des investissements ou très peux. Les chiffres dans les BTP, de la fin 2014 le

prouvent, entre autres. Relancer la consommation intérieure en cessant d'asphyxier la

population est peut être une des solutions. Enfin, elle n'a pas réduit les inégalités. 

On a cru qu'après 2008 les choses allaient changer 

La Crise du monde financier de 2008, qui a mis à nu le dysfonctionnement des

banques et du système en place,  s'est seulement faites ressentir après plus de

deux ans, début 2010, au niveau Social, Economique, Industriel. Elle pèse encore

sur les populations aujourd'hui. On aurait pu croire que les choses allaient changer

après 2008. Mais non ! Les inégalités n'ont cessé de croitre et l'économie à peine

à sortir de la Crise.

Alors, s'ils ont voté, et qu'ils pensent autrement, ne veut pas dire que le dialogue

est rompu, que la négociation est impossible. Il reste un espace très vaste pour

des solutions. Les débats au Conseil de l'Europe vont être animés. D'autant que

le Ministre des Finances qui a été choisi n'est pas n'importe qui. Yanis Varoufakis

est un grand pourfendeur de l'Austérité et c'est lui qui est chargé de négocier la 

dette avec Bruxelles. 

Belle et Bonne journée, Belles et Bonnes lectures, aussi !