Moi, Marilyn est un roman de Jean-Claude Greif paru en 1998 à L'Ecole des Loisirs.
Moi, Marilyn se présente comme un texte à la première personne, sorte de journal de la blonde la plus célèbre d'Hollywood. De son enfance malheureuse à sa gloire au cinéma, en passant pas ses histoires d'amour, Marilyn semble raconter sa vie à son lecteur.
Je ne serai pas tendre avec cette lecture : ce fut une grosse déception. J'étais très curieuse de tomber sur un texte consacré à Marilyn en littérature de jeunesse, et d'autant plus intriguée par la façon dont un romancier pouvait intéresser la jeune génération à cette actrice, sans sombrer dans la biographie pure et dure.La narration à la première personne est lourde et trop elliptique pour être compréhensible par un jeune lectorat. Des pans entiers de la vie de la belle sont éludés au profit d'instants parfois anecdotiques, et l'ensemble souffre de ces choix narratifs.Le présent de narration accentue cette lourdeur et empêche au texte d'acquérir une quelconque dimension. C'est plat, sans aucune émotion et la vie de Marilyn se déroule comme une succession de faits.Je me demande vraiment à qui s'adresse ce texte : incompréhensible pour des enfants, il est trop léger et enfantin pour un lectorat adulte. Et pour qui connaît un tant soit peu la vie de Marilyn, il en est même inintéressant. J'attendais peut-être trop de ce livre. J'ai été déçue et je n'en ai pas perçu la visée de l'auteur.
Une lecture que j'inscris dans le cadre du Challenge Marilyn de George.