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Au travers du classement issu de l’étude, seuls l’AS Saint Etienne et le PSG réussissent la prouesse de s’afficher parmi les 5 premiers sur les trois dimensions financière, économique et sportive. Champion en 2011, le LOSC de Lille n’a terminé par exemple que 7ème dans le classement financier de la même saison. L’étude souligne également le lien entre les revenus les plus élevés et le succès sportif. Les recettes générées par les activités marchandes sont utilisées pour renforcer sportivement les équipes, recruter des nouveaux joueurs puis payer leurs salaires. Lorsque ces recettes ne suffisent pas, les clubs recourent à l’endettement. A titre d’illustration à l’échelle européenne, les 235 clubs qui ont participé en 2012 aux coupes européennes ont dépensé 15 % de plus qu’ils n’ont gagné (environ 1 milliard d’euros).
En cause, le lien très étroit entre les aspects sportif et économique des clubs est l’un des effets de l’arrêt Bosman qui permet aux clubs de recruter un nombre illimité de joueurs de l’Union Européenne. Ainsi, les clubs les plus puissants s’offrent les meilleurs joueurs. Depuis l’application de l’arrêt Bosman en 1995, seuls 5 pays (Italie, Allemagne, Espagne, Angleterre, Portugal) ont vu l’un de leurs représentants remporter la ligue des champions. Avant 1995, les équipes de 10 pays différents avaient gagné ce titre.