Des juges des prud’hommes du collège salariés sont en grève.
L’idée d’une grève est de pourrir la vie de ceux de qui l’on souhaite obtenir un avantage ou se voir restaurer un droit bafoué.
La grève des salariés est donc généralement destinée à pourrir la vie de l’employeur. L’objet du courroux de ces grévistes est certains articles de la “loi Macron”. Il ne semble pas que ce mouvement porte préjudice à notre ministre. Présentement, ce sont essentiellement les salariés en conflit avec leur employeur qui, voyant leurs jugements reportés, sont les principaux pénalisés.
Il est des grèves qui n’ont aucun sens, et il y a d’autres méthodes pour obtenir satisfaction, il n’est que de voir le lobbyisme des notaires qui a réussi à convaincre moult députés de déposer un projet d’amendement à leur convenance. Mais il est vrai que cela agite moins le microcosme.