Selon le ministre fédéral de la Sécurité publique, Steven Blaney, le «contexte actuel» commande une clarification de la définition d'apologie du terrorisme dans les textes de loi.
Puisque l'on assiste, d'après lui, «à une recrudescence de l'incitation à l'utilisation de la violence par le terrorisme», il est nécessaire d'agir, et ce, même si le Code criminel contient déjà des dispositions interdisant la propagation de propos haineux et l'incitation à la violence.
Le gouvernement doit présenter vendredi une nouvelle pièce de son arsenal antiterroriste.
Le premier ministre Stephen Harper a affirmé dimanche dernier que les nouvelles dispositions ne mettraient pas en péril les droits constitutionnels d'expression, d'association et de religion.
M. Blaney l'a réitéré à sa sortie du comité permanent de la sécurité publique et nationale, mardi matin.
Les députés de l'opposition qui siègent à ce comité n'ont pas voulu supputer sur les intentions du gouvernement avant de consulter le projet de loi.
Le ministre Blaney a déposé l'automne dernier le projet de loi C-44, qui clarifie les pouvoirs du Service canadien de renseignement de sécurité
Source : LaPresse