Par Sarah J Cohen - 27/01/2015 | 5:17
25 000 personnes avaient répondu le 12 janvier dernier à l'appel de cette formation. Un record, qui s'est vite estompé. Les participants à la manifestation anti-islam se sont fait remarquer dimanche à Dresde, en brandissant des pancartes aux inscriptions diverses. Ainsi pouvait-on lire, entre autres messages, " pseudo-réfugiés, rentrez à la maison " ou " honnêtes gens, soulevez-vous enfin " ou encore " ils ne font rien, sauf s'installer et dealer ".
Jusqu'à présent, l'aura de Pediga a du mal à franchir les frontières de Dresde. En dehors de cette ville, c'est plutôt les anti-Pediga qui se font entendre. De manière quasi-unanime, les personnalités politiques, la chancelière Angela Merkel y compris, et la presse ont décrié le mouvement anti-islamisation. Le mercredi dernier, Lutz Bachmann, le chef de file de Pediga, annonçait sa démission, léguant ses attributions à Kathrin Oertel, 37 ans. Deux jours avant cette annonce, sa formation a été interdite de toute activité en raison de la révélation d'un attentat qui ciblait Lutz Bachmann. Toujours au cours de la semaine dernière, Pediga décidait vendredi de tenir sa rencontre hebdomadaire le dimanche suivant.Plusieurs contre-manifestations étaient prévues lundi et le mouvement souhaitait, selon un message posté sur sa page Facebook, permettre à ses sympathisants de participer à un concert gratuit organisé à Dresde.