Syriza n'est pas un tout nouveau parti. Sa fondation remonte à 2004 et ses premiers élus aux élections de 2007. Depuis le début, en vrai parti de gauche, Syriza a été favorable à l'égalité des droits pour les LGBT.
Il est vrai qu'en Grèce, pareille posture est plus avant-gardiste qu'ailleurs : même les socialistes du PASOC y sont opposés, et en 2015, n'existe toujours aucune forme d'union, même civile,...
Bien avant l'élection qu'il allait remporter, Alexis Sipras avait dessiné sa stratégie politique pour " l'après élection ". Il faudrait faire face à l'Europe, résister, et pour ce faire, s'allier de manière un peu " contre-nature " mais efficace à un parti souverainiste, lui aussi capable de résister à la pression européenne.
Les LGBT et leurs droits -qui sont pourtant un " droit de l'homme " comme les autres-, ne seront-ils jamais qu'une valeur d'ajustement aux yeux des politiciens de tous bords, même ceux en qui on a failli avoir confiance ?
Nous sommes bien peu de choses, n'est-ce pas, Madame Michu ?
Était-ce, comme je l'ai supposé dans ce blog en leur en faisant le reproche amer, une simple valse-hésitation, une incohérence de stratégie politique comme ils semblent en faire tant ?
A moins que ce ne soit une manœuvre de diversion, un pavé jeté dans la mare des médias pour en troubler l'eau de manière assez durable, et détourner ainsi l'attention des foules hagardes des vrais problèmes, chômage, dictature économique d'Angela Merkel, et de quelques autres sujets qu'on aimerait voir passer au second plan ?...
Négligence ou suprême stratégie politique ? Amateurisme ou dévoiement de la politique ?
L'échiquier devient intéressant à observer, l'élection espagnole de Podemos approchant à grand pas. Sauf qu'en Espagne, les droits LGBT ont déjà été reconnus.