Prenez garde les gusses: nous nous trouvons en 1982, bien loin des terres natales des musiques post-punk dépressives. Direction le soleil éclatant de Californie : lancement timide du premier opus de Christian Death, un son atomique qui créé (sans le savoir) le deathrock et le gothique, une onde de choc d'une noirçeur abyssale, qui est encore aujourd'hui le maître de tous ses avatars.
Son fondateur, Rozz Williams, reste toujours la figure typique du mouvement et bien que toujours copié, n'a pas encore été égalé côté style !
Inspirations morbides, mais poésie et fantasmes également au rendez-vous : On voyage de Lautréamont à Dali, mais trempés dans une fosse commune puis jetés dans la Batcave en combinaison résilles. Un tour de main artistique sans compromis, aussi fondateur d'un jeu de scène/performance complètement barré, mais surtout un groupe aux mélodies aussi écorchées que bien trouvées.
Alors les gusses, prêts? Rendez-vous vendredi soir, tous en noir !