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Interpol - Health @ Forest National (club) - le 24 janvier 2014

Publié le 24 janvier 2015 par Concerts-Review

Le billet de JPROCK :

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A Live Nation event.


Beaucoup de monde ce soir à  Forest National club pour le concert d’Interpol.
La salle n’est pas sold out mais on n’en est pas loin, En effet, le groupe a franchi encore un palier supplémentaire avec la sortie de son dernier album l’excellent « El Pintor « .
Il est plus ou moins 20h lorsque je pénètre dans la salle forestoise et c’est le moment que choisit Health pour monter sur scène et entamer son set.
Je ne connaissais pas ce groupe de noise américain et je dois avouer qu’après l’expérience de ce soir je n’ai pas vraiment envie de creuser dans l’univers de ces lascars déjantés.
Morceaux peu emballants et décousus, rythmes syncopés, mélodies quasi absentes et contact avec le public peu convaincant, bref le band a du mal à imposer ses titres et recueille des applaudissements polis et peu fournis.
Dans l’ensemble on s’ennuie ferme pendant plus de quarante minutes et on attend la suite avec impatience.


Et la suite arrive on stage vers 21h10.

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Dès le premier titre « Say Hello to the Angels « on reconnait immédiatement le style classieux d’Interpol.
Flanqué en milieu de scène et en première ligne le dandy Paul Banks attire tous les regards et place sa voix comme il
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faut là où il faut.
A sa droite, Daniel Kessler tisse sa toile d'un son de guitare ravageur tandis que derrières ses fûts Sam Fogarino assure comme un chef.
Pour les prestations live, Brandon Curtis ( claviers et backing vocals) et Brad Thuax ( basse et backing vocals) complètent la formation avec talent.
Durant tout le show la scène baigne dans une ambiance rouge-bleu-vert qui de temps à autre s’estompe avec l’arrivée de lights plus lumineux blancs ou roses.
Musicalement pas de surprise, le band est égal à lui même, efficace et statique, tout passe par la musique glaciale et envoûtante et souvent émouvante.
Il n’y a pas de temps morts et au vu de leur set on constate qu’ Interpol maîtrise parfaitement un répertoire qui s’étoffe au fil des ans et des différents albums.

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C'est compact, clair et efficace, du beau boulot.
Après 70 minutes le groupe prend congé de son public avec « Slow Hands » non sans avoir remercié les fans d’avoir fait le déplacement et d’avoir été un excellent public.
Quelques instants plus tard les cinq hommes reviennent pour un rappel constitué de trois titres : « All the Rage Back Home « issu du dernier album , puis clôturent avec « NYC » et « PDA » des classiques de l’époque de « Turn On the Bright Lights « sorti dans les bacs il y a treize ans déjà.
En tout 85 minutes jubilatoires, c’est clair, net et classe de bout en bout.

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Ce soir, Interpol a convaincu sans surprendre, prouvant aux derniers sceptiques qu’il possède le talent et la force tranquille des grands.
Deux qualités indéniables qui le maintiennent au sommet du genre depuis plus d’une décennie.
Bravo !
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Texte et photos : JPROCK.
Setlist :
Say Hello to the Angels
My Blue Supreme
Anywhere
Evil
Hands Away
My Desire
Narc
Everything Is Wrong
Lights
Breaker 1
Rest My Chemistry
C'mere
Not Even Jail
Slow Hands

Encore:
All the Rage Back Home
NYC
PDA

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