C’est l’hypothèse émise par ces chercheurs, la capacité du chewing gum à piéger les bactéries et les retirer de la cavité buccale. L’idée était donc d’évaluer le nombre de bactéries piégées dans la gomme mâchée. Ce qui fut fait par microscopie électronique à partir de chewing gums mâchés de 30 secondes à 10 minutes puis analysés. Les analyses montrent que,
· 100 millions de bactéries (108) sont emprisonnées dans un chewing gum standard,
· qu’après 30 secondes de la mastication, la gomme commence à perdre son adhérence et emprisonne moins de bactéries,
· le nombre d’espèces de bactéries piégées dans la gomme mâchée augmente avec le temps de mastication.
Alors, il reste tout de même la question des édulcorants, des arômes et autres sucres ou édulcorants artificiels. Si certains comme le » xylitol » ont été associés à une réduction de la formation de biofilms buccaux et si les fabricants ajoutent dans leurs gommes des composés favorables à la prévention de la carie ou autres bénéfices, il reste utile de bien regarder la composition de ses gommes préférées et de considérer ce nouveau bénéfice antibactérien en complément d’un brossage régulier.
Source: PLoS ONE January 20, 2015 DOI: 10.1371/journal.pone.0117191 Quantification and Qualification of Bacteria Trapped in Chewed Gum (Visuel© asierromero – Fotolia.com)