Après Syriza, vivement l'Alternative à gauche en France aussi...
Et si, au lieu de nous (ef)friter, à gauche (vraiment), nous tirions des leçons à la fois du mouvement Je suis Charlie et de la victoire de #Syriza, ici et maintenant ? Il est encore temps...
je l'ai déjà écrit à maintes reprises sur ce blog, par principe et conformément à mon positionnement politique (je suis à Ensemble, militant d'une gauche de transformation sociale, critique, alternative, écologiste et féministe, membre du Front de Gauche), j'adhère au principe de candidatures de rassemblement à gauche, en dehors du PS libéral (il y a dans mon cœur une place pour la gauche du PS) et de tout ce que je nomme personnellement fauxcialisme ©. Grenoble, où Eric Piolle s'est imposé aux dernières municipales grâce aux verts et à la gauche du PS, ainsi qu'au milieu associatif, est pour moi un exemple. Limousin terre de gauche en est un autre. je ne suis d'ailleurs pas le seul à espérer cette orientation qui ferait éclater les cadres partisans pré-établis pour constituer une alternative politique plus crédible, à l'instar de Syriza en Grèce. Déjà, le front commun de soutien à cette formation du 19 janvier dernier, qui avait vu au coude à coude sur la photo de famille Jean-Luc Mélenchon, Pierre Laurent, Clémentine Autain, Cécile Duflot et plusieurs socialistes et non des moindres m'avait ravi. Bien sûr, il fait grincer des dents les éternels opportunistes proches du pouvoir, mais ça, on s 'en fout. Cette vieille façon de faire de la politique ne nous intéresse pas. Ce seront de toute façon les éternels cocus de l'histoire, faute de positionnement clair, si ce n'est celui de leur anti-mélenchonnisme (et d'ailleurs anti-communisme) primaire, à l'image des fauxcialistes que nous honnissons. Dans leur sillon, l'inénarrable Lilian Allemagna, notre adversaire idéologique qui œuvre à Libération (ce journal autrefois de gauche qui trône à présent dans le même groupe que l'Express, ce qui me semble beaucoup plus clair), vient de commettre cet énième article contre Mélenchon, utilisant le prétexte de ce dont on cause ici. On se demande franchement d'où lui vient cette obsession intrigante... Et ce Monsieur de nous sommer d'organiser des primaires de ce qu'il a déjà décidé de nommer tout seul dans son coin, l'Alternative. Alors qu'il ne partage nullement nos convictions. De quoi se mêle-t-il ? Beau nom cependant pour une initiative que j'appelle de mes vœux depuis longtemps, moi qui ai vu dans le front de gauche une première étape qu'il s'agit à présent de dépasser victorieusement... en nous sortant de l'aigreur et de la division. Et de me remémorer en rêvassant ce mouvement auquel, jeune, j'appartenais : L'alternative rouge et verte, qui rassemblait alors pour partie des comités soutenant le communiste rénovateur Pierre Juquin (composés du PSU, de la LCR, de la Nouvelle gauche pour le socialisme, l'écologie et l'autogestion et de militants non encartés) à l'élection présidentielle de 1988. Tout cela ne nous rajeunit pas... Mais tu vois, ami(e) lecteur (trice), je n'ai pas changé... N'ai pas vendu mon âme au diable pour un paquet de lentilles. Il y a de toute évidence chez moi une cohérence politique qui me plait. je n'ai rien renié de mes idéaux de jeunesse... Rien d'un calculateur, opportuniste, qui aurait retourné sa veste toujours du bon côté... je suis un homme de convictions. Profondes et durables. Qui souhaite et œuvre pour que ce projet aboutisse. J'attends la suite des événements... avec l'espoir toujours renaissant de celui qui ne se résignera jamais.
Oui, un autre monde est possible. Ici et maintenant.