Lundi 26 Janvier
Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme :
19h30 : Bob Marley et le roi Salomon
Rencontre avec Jérémie Dres, à l’occasion de la parution de l’album Dispersés dans Babylone (Gallimard, 2014), en conversation avec Pascal Ory, historien
Le reggae a accompagné toute l’adolescence de Jérémie Dres. Mais il ne s’était jamais rendu compte que les chansons qu’il écoutait alors faisaient très souvent référence au judaïsme et à Israël. Fort de cette révélation, il se demande quelle relation existe entre ses ancêtres juifs et les rastas.
Une enquête pleine de surprises qui le mènera d’Addis-Abeba à New York.
Jérémie Dres est l’auteur de la bande dessinée Nous n’irons pas voir Auschwitz (Cambourakis, 2011).
Tarif : 6 euros / réduit : 4 euros
Réservation indispensable par mél à [email protected]
ou par téléphone au 01 53 01 86 48
Théâtre du Rond Point :
19h : Le 1 fait son numéro
Conférence de rédaction en public
animée par Éric Fottorino
Le 1, en partenariat avec le Rond-Point et sa revue en ligne ventscontraires.net, vous propose une nouvelle conférence de rédaction en public, avec des invités surprises.
Le 1, c’est un pli à prendre pour porter un autre regard sur l’actualité. Chaque mercredi, ce journal raconte le monde qui vient, à travers des contributions d’experts, d’écrivains et d’artistes. Avec Le 1, l’actualité n’est pas un simple copiercoller : cette aile d’oiseau se déploie, s’envole pour amener loin la pensée. Généreux, surprenant, ludique et profond, Le 1 n’a pas réponse à tout, il a question à tout. Le 1, c’est le journal que vous attendiez. Si vous êtes curieux de savoir comment l’équipe du 1 choisit ses sujets semaine après semaine, les aborde et les questionne avant de les présenter à ses lecteurs, soyez les bienvenus !
tarif : 10 euros
informations et réservations sur cette page ou au 01 44 95 98 21
Mardi 27 Janvier
INHA :
9h30-19h : Journée d’études Une autre histoire : Jacques Le Goff (1924 - 2014)
Jacques Le Goff a été l’un des très grands historiens de son temps.
Disparu il y a quelques mois, il a été l’objet d’une ample reconnaissance à travers le monde. Ses collègues, ses amis, ses lecteurs rendront un hommage public à son œuvre et à sa mémoire lors d’une journée de débats organisée par l’École des hautes études en sciences sociales – qu’il a fondée et présidée de 1975 à 1977 et où il a enseigné et mené ses recherches de 1962 à 1992 – et la Bibliothèque nationale de France.
Quatre tables rondes permettront de rappeler son rôle central dans le « moment » intellectuel et scientifique des années 1960-1980, de souligner l’importance de son œuvre d’historien du Moyen Âge, d’évoquer son rayonnement international et enfin de camper l’homme public, passionné par les médias comme par le devenir de l’Europe.
Des projections audiovisuelles ponctueront chacun de ces débats.
Maison de l’Amérique latine :
19h : Cervantes, Don Quichote et le Pérou
Rencontre en espagnol avec Ricardo Falla
Don Quijote, l’œuvre majeure de Miguel de Cervantes (1547-1616) est considérée comme le premier roman moderne. Publié en deux parties (1606 et 1615) ce roman est à l’origine de la célébrité de l’écrivain espagnol. Pour beaucoup d’Espagnols d’origine modeste de l’époque, le Pérou constituait « la terre promise », l’endroit où il serait possible d’échapper à la pauvreté et à l’exclusion et cela était le cas pour cet écrivain qui ne connut pas la gloire pendant sa vie. Son admiration pour le Pérou est présente dans ses écrits, certes dans Don Quijote, mais aussi dans les œuvres antérieures (La Galatea) et puis dans « Novelas ejemplares ». Le terme de « peruleros » souvent mentionné nommait ceux qui rêvaient de l’« Eldorado » péruvien. Lui même sollicite un poste dans le Viceroyaume du Pérou. Notre invité nous fera un récit de cette relation si peu connue entre notre pays, Cervantes et son œuvre. Ricardo Falla est Professeur Principal de la Faculté de Lettres et Sciences Humaines de l’UNMSM (Universidad Nacional Mayor de San Marcos, Lima)
Mercredi 28 Janvier
BNF :
18h30-20h : Conférence cycle cinéma
Invité: Nicole Garcia
Devant et derrière la caméra (acteurs-réalisateurs)
Dire "action" quand on est soi-même un acteur de cinéma provoque sans doute une tension sublimée pour celui ou celle qui passe d'un côté de la camera vers l'autre : nombreux sont les comédiens qui tentent l'expérience pour parfois transformer l'exercice de style en écriture singulière. Ce nouveau cycle produit en collaboration avec l'université Paris I Panthéon Sorbonne ( Master pro cinéma) et son directeur Frédéric Sojcher, le critique et documentariste Nguyen Trong Binh et la New York University in Paris offrira aux témoins de ce 7e art qui bascule la fonction de l'artiste interprète vers celui du "chef d'orchestre" une nouvelle tribune où le temps alloué à l'exercice permettra de dépasser les clichés réducteurs que favorisent trop souvent les entretiens éclairs et promotionnels des médias express ou nomades ...
En partenariat avec la New York University à Paris et le master professionnel de l'université de Paris-1 Panthéon-Sorbonne.
Jeudi 29 Janvier
Forum des images :
19h : Soirée Projections
Précédé d'un ciné-Concert, "Mirage" de Pierre Boyer accompagné par Thomas Ospital, éléve de la classe d'improvisation au piano de Jean-François Zygel.
Mirage de Pierre Boyer
Avec Jean Vernier, Odette Vernier
Fiction l France l 1937
32 min l Noir et blanc l 16mm optique
Une jeune campagnarde tombe amoureuse d’un homme qui lui fait découvrir Paris. La capitale et ses richesses lui font tourner la tête... Le Paris des années 30 est admirablement évoqué dans ce film aux nombreuses trouvailles de mise en scène.
Vivre sa vie de Jean-Luc Godard
Avec Anna Karina, Sady Rebbot
Fiction l France l 1962
84 min l Noir et blanc l 35mm optique
Faute d’argent, Nana, jeune vendeuse de disques, se prostitue et tombe entre les mains d’un souteneur. Devenu aujourd’hui un classique, ce beau film élégiaque traite le visage d’Anna Karina comme un mystère, un paysage, un lieu où viennent se projeter les émotions, voire le cinéma lui-même.
INHA:
18h-20h : Autour de Walker Evans, the Magazine Works
David Campany (historien de l’art indépendant) invité par Nathalie Boulouch
Walker Evans (1903-1975) fut l’un des artistes les plus importants du XXe siècle, et sa production photographique continue de façonner notre compréhension de la modernité. Il a travaillé dans tous les genres et dans tous les formats, en noir et blanc et en couleur, mais deux passions restèrent constantes dans son oeuvre : la littérature et la feuille imprimée. Tandis que ses livres de photographies comptent parmi les plus significatifs de l’histoire de ce medium, les productions plus éphémères d’Evans demeurent largement méconnues. Dans de modestes publications d’avant-garde comme au sein de titres majeurs, tels que Harper’s Bazaar, Vogue, Architectural Forum, Life et Fortune, il pratiqua un journalisme novateur et indépendant, en organisant ses propres reportages et en écrivant et configurant lui-même ses articles. David Campany a recueilli l’histoire non-écrite de son œuvre, ce qui permet de voir précisément comment le photographe protégeait son autonomie, gagnait sa vie et parvint à toucher des publics bien au-delà des seuls musées et galeries.