L’été des lucioles. Gilles Paris

Par Nelcie @celinelcie

Bonjour chers lecteurs. Je commence ma semaine par vous parler d’un livre emprunté à la bibliothèque. Je l’ai choisi car le titre m’a bien plu.

Synopsis

 » J’ai deux mamans et un papa qui ne veut pas grandir.  » Ainsi commence l’histoire de Victor, qui vient d’arriver dans la villégiature familiale du Cap-Martin. Cet été caniculaire s’annonce sous le signe de l’étrange avec une invasion de lucioles, des pluies sèches et des orages aussi soudains que violents. Du haut de ses neuf ans, Victor a quelques certitudes. C’est parce que François n’ouvre pas son courrier qui s’amoncelle dans un placard que ses parents ne vivent plus ensemble. C’est parce que Claire et Pilar adorent regarder des mélos tout en mangeant du pop-corn qu’elles sont heureuses ensemble. Et c’est parce que les adultes n’aiment pas descendre les poubelles au local peint en vert qu’il a rencontré son meilleur ami Gaspard. Pourtant, de nombreuses questions restent sans réponse. Pourquoi François refuse-t-il de grandir ? Pourquoi Alicia, son aînée, fugue-t-elle sans arrêt ? Qui était Félicité, la sœur de son père dont on ne parle jamais ? Sur l’étroit chemin des douaniers qui surplombe la côte et relie Cap-Martin à Monaco, Victor rencontrera deux jumeaux, Tom et Nathan, qui lui ouvriront les portes d’un monde imaginaire et feront émerger des secrets de famille trop longtemps ensevelis.

Mon avis

L’été des Lucioles est une très belle histoire. Non pas dans le sens tout est rose est merveilleux, car dans le monde de Victor tout n’est pas tout beau, justement. Mais une belle histoire car il en ressort quelque chose de lumineux (certainement l’effet luciole ^^). Une belle histoire parce qu’en refermant ce livre je me sentais « bien ».

L’histoire, donc, nous est contée à travers les yeux de Victor, un enfant de 9 ans. Un âge où l’innocence est encore bien ancrée en nous, mais où l’on se pose des questions sur nous-même, sur ce qui nous entoure… Quand un auteur choisit un jeune enfant comme narrateur, j’ai toujours peur que ce dernier soit ou trop bébétisé (si, ce mot existe ^^) en clair qu’il appuie trop sur l’innocence de l’enfant, ou qu’il ait grandi trop vite. A mon sens, poser un enfant comme narrateur un exercice assez difficile. Et Gilles Paris le réussit à merveille. Car Victor est un garçon de 9 ans tout à fait crédible. Ses questions existentielles, comme ses petits problèmes du quotidien, j’y crois. Et du coup, et bien j’ai eu envie de le suivre sur ce chemin des douaniers.

L’été des lucioles, c’est un livre qui parle des relations humaines, de tendresse, d’amitié et d’amour. Et il en parle bien, sans chichis, avec peut-être parfois un peu trop de naïveté, mais justement qu’est-ce que ça fait du bien de temps en temps de la naïveté toute gentillette !

La plume de Gilles Paris est douce, poétique et surtout retranscrit très justement cette histoire, les pensées de Victor ou des autres personnages.

En conclusion, ce fut un grand bonheur pour moi de découvrir cet auteur, et je compte bien lire ses romans précédents rapidement.

Côté challenge


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