Le documentaire de Pascal Plisson reprend ce même thème à travers quatre visages d'enfants, qui habitent quatre pays différents. Leur point commun : ils vivent loin de leur école, et doivent mettre plusieurs heures pour y arriver, parfois au péril de leur vie.
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On alterne entre Carlos, qui fait 18km à cheval dans les plaines de Patagonie avec sa petite sœur tous les matins et tous les soirs, Jackson, qui court (!) 14km dans la savane tous les jours, en évitant les mortels troupeaux d'éléphants, ou encore Samuel, un jeune indien handicapé qui est tiré pendant une heure matin et soir par ses deux jeunes frères pour aller au collège. Pas de voix off, ni de discours moralisateur ou versant dans le pathos : ici toute la place est donnée à ces enfants. On les voit brièvement vivre chez eux , avec leur famille, leurs freres et soeurs. Et surtout, on les suit sur le long chemin qui va les mener jusqu'à leur salle de classe. Ce qui m'a touché, c'est surtout la simplicité de ces enfants, leur enthousiasme et leur foi en demain. L'école, pour eux, c'est vraiment
Au-delà de l'invitation à la réflexion sur notre rapport aux choses dans nos sociétés occidentales, le film est aussi un bon prétexte pour s'évader et découvrir ou redécouvrir les beaux paysages dans lesquels ces enfants évoluent... Car la contrepartie agréable de faire 14 km à travers la savane chaque matin et chaque soir pour aller en classe, c'est qu'on peut faire ses devoirs dehors, avec une vue sur les girafes ou les antilopes !