Down Dog // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Down Dog aurait pu être une bonne comédie, amusante et gai. Sauf que malheureusement il y a quelque chose là dedans qui m’a profondément ennuyé. Je n’ai pas été embarqué par le côté yoga alors que l’introduction de ce premier épisode, nous présentant le personnage de Logan Wood, était finalement assez agréable à suivre sans compter que le casting de cette comédie était plutôt intéressant. Le seul problème c’est que je n’ai pas vraiment envie d’en voir beaucoup plus. C’est une comédie qui prend un peu à Judd Apatow sans être aussi bonne que du Judd Apatow. Il y a donc une fibre délirante qui s’éteint aussi rapidement qu’elle est amenée et une fibre plus touchante qui plane au dessus de Down Dog sans parvenir à toucher le téléspectateur. C’est dramatique car à être les fesses entre deux chaises, la série ne fait finalement rien de bien intéressant et/ou intelligent. Créée par Robin Schiff (Are You There, Chelsea ?, Presque Parfaite), j’aurais probablement apprécié de voir une comédie plus amusante, plus pimpante, plus fraîche en somme que ce que l’on nous propose de peu original ici. J’ai donc eu l’impression de voir un DTV de seconde zone que l’on aurait envie de voir uniquement si l’on n’avait rien d’autre à voir à côté.
Un surfer doit se prendre en charge lorsqu'il doit s'occuper du club de yoga de sa soeur.
Cela ne veut pas dire que tout est raté dans Down Dog. C’est simplement que le scénario l’est. Car à côté de tous les problèmes inhérents à cette comédie dramatique, j’ai beaucoup apprécié le casting. On retrouve alors Josh Casaubon (Raisons d’Etat, Too Big to Fail) dans le rôle titre de Logan. C’est un coureur de jupons qui ne sait pas du tout ce que c’est que de s’occuper d’une entreprise et ici en l’occurrence du club de yoga de sa soeur. On retrouve également Paget Brewster (Esprits Criminels, Community) qui semble s’amuser depuis quelques années dans le registre de la comédie sans réussir à faire une entrée fracassante. De comédies en comédies et d’épisodes en épisodes, le seul endroit où j’ai réellement apprécier son apparition c’était dans Modern Family. Le reste du temps j’ai eu énormément de mal à trouver l’intérêt comique de cette actrice. Cela ne veut pas pour autant dire qu’elle ne peut pas être drôle et puis je l’ai toujours apprécié dans Criminal Minds quand elle n’était pas devenue un personnage répétitif (mais ce n’est pas de sa faute, c’était l’équipe scénaristique qui tournait clairement en rond).
Et enfin, nous avons Lyndsy Fonseca (Nikita, Marvel’s Agent Carter) qui continue donc dans le monde de la comédie après avoir été l’une des figures de How I Met Your Mother (sans pour autant être quelqu’un de drôle dans cette comédie). J’aime beaucoup son personnage un peu crétin sur les bords mais ce n’est pas suffisant pour faire d’elle quelqu’un que j’aurais envie de voir au delà du premier épisode. C’est un peu tout le problème de Down Dog. La série ne donne pas envie d’en voir plus car il n’y a pas énormément de choses à raconter autour de ces personnages et de cet univers. Brad Silberling (Jane the Virgin, Casper) qui s’est recyclé depuis quelques années dans la mise en scène de pilotes de séries, prouve encore une fois ici qu’il sait s’y prendre. Le voile léger de cette comédie doit donc beaucoup à son metteur en scène. Il avait déjà fait beaucoup avec le pilote de Jane the Virgin par exemple que j’avais adoré. Le côté un peu comédie indépendante ressort donc légèrement mais clairement, Down Dog aurait pu être un peu plus engageante, tout simplement.
Note : 3/10. En bref, un premier épisode ennuyeux et pas vraiment à la hauteur des ambitions.