The New Yorker Presents // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Le New Yorker est un magazine américain connu et reconnu dans le monde. Dernièrement il a été reconnu pour sa une sur les attentats parisiens montrant une Tour Eiffel ensanglantée. Quoi qu’il en soit, The New Yorker Presents est une série documentaire faisant partie des pilotes proposés par Amazon. C’est une série documentaire assez étrange dans la forme mais intelligente dans le fond. C’est finalement le magazine en version série. On a donc un court-métrage au début avec Alan Cumming (The Good Wife) et Brett Gelman (Married) dans les rôles de Dieu et de son Prophète. Ce n’est pas ce que j’ai préféré dans ce premier épisode pour tout vous avouer. Je dirais même que c’est ce qui fonctionne le moins bien. Par la suite nous avons une interview de Marina Abramovic, connu pour être une véritable illuminée mais ayant des fans dans le monde entier. Cette interview ne nous apprend rien de nouveau sur la femme et sur ce qu’elle pratique au quotidien mais une fois de plus, c’est une façon de mettre en scène tout ce que fait le magazine. Le documentaire avec ce biologique manque lui aussi d’un petit quelque chose.
Un court-métrage, un poème, un essai filmé... Toute la richesse et la diversité du vénérable magazine The New Yorker dans une série de documentaires.
Mais malgré tout ça, cela permet une fois de plus de nous raconter l’un des pans du New Yorker et de ce qu’il raconte réellement. J’ai déjà lu plusieurs fois ce magazine que j’appréciais énormément fût un temps. Le manque de temps désormais fait que je ne peux plus prendre le temps de me pencher sur lui, mais The New Yorker Presents manque malgré tout de l’âme du magazine. Il y a des constats sociaux, des interviews, le poème de la fin de l’épisode, etc. Tout cela participe à nous raconter ce qu’est ce magazine. Cette série documentaire est presque une sorte d’objet publicitaire qui n’avait pas besoin d’Amazon pour voir le jour. Je me demande même pourquoi ce n’est pas directement le New Yorker qui a produit cette série pour la diffuser sur son site Internet. A la mise en scène on retrouve Jonathan Demme (Un crime dans la tête, Le silence des agneaux). Il y a donc quelque chose de brut dans la mise en scène qui permet d’y voir une série qui veut être différente des autres (en plus d’être documentaire). Mais il manque clairement quelque chose pour moi là dedans.
Après tout, ce n’est pas un poème conté par Andrew Garfield (The Amazing Spiderman) qui va changer grand chose à mes yeux et me donner envie de voir cette série documentaire au delà de ce premier épisode. Je pense que cet épisode fait un boulot de présentation du magazine suffisant. N’aurait-il probablement pas fallu juste faire un film d’une heure et demie ou deux heures afin de nous raconter le magazine sous un angle réellement concret. Car je préfère largement voir les coulisses de fabrication du magazine plutôt que ce que l’on a dans ce premier épisode. Je ne dis pas que cela ne soit part pas d’un bon sentiment ou bien d’une bonne idée mais disons qu’il manque un petit quelque chose pour moi. J’ai maintenant beaucoup de beaucoup plus pour être réellement enclin à voir une série. Car même une mauvaise série, je peux avoir envie de la voir sauf que voilà, ce n’est pas le cas de celle-ci car elle n’est pas mauvaise mais pas suffisamment curieuse, trop facile et pas assez engageante.
Note : 4.5/10. En bref, j’aurais voulu quelque chose de plus surprenant et moins facile.