Hier soir à Paris, il y avait Nina Attal au Pan Piper !
J’avais déjà eu la chance de la voir sur scène, lors de la soirée de lancement de son dernier album « Wha » au Divan du Monde en octobre dernier (live report dispo ici), et elle m’avait bluffé.
Il faut dire que du haut de ses 22 ans (à peine !), Nina Attal a déjà plus de 300 concerts au compteur ! Prodige précoce du blues, considérée à 16 ans comme l’une des voix les plus prometteuses des douleurs pentatoniques, elle est désormais en furie fort en gueule du funk.
C’est donc avec un certain entrain que je me suis rendu au Pan Piper pour cette nouvelle date pleine de surprises.
Sur scène Nina est accompagnée de pas moins de 8 musiciens, bourrés de talent (vraiment). C’est au final assez rare de voir autant de monde sur scène d’un coup, et je dire que ça fait toujours son petit effet. Parce que Nina adore ce qu’elle fait, ça se voit, ça s’entend et ça se ressent. Sauf, quand vous avez 9 personnes sur scène en plein kiff absolu, vous pouvez me croire : c’est hyper communicatif ! Du coup, une grosse vague de good vibes envahit la salle (pleine à craquer) et vous emporte loin, très loin.
Ça, c’est la version « standard » de son concert… Mais hier soir, Nina nous a présenté la version « spéciale » avec pas moins de 3 guest : DJ Greem (de C2C) pour une session remix hallucinante, Benjamin Siksou en duo sur une version acoustique de « Freedom » et enfin Beat Assaillant, avec son flow monumental. La claque était d’autant plus grande…
Continuant sur sa lancée, avec un show d’1h45 comprenant un rappel sonnant comme un véritable deuxième concert, un solo de guitare au milieu du public et des jam infernaux, Nina Attal nous a encore montré que la scène était son domaine et qu’elle ne comptait pas se reposer sur ses lauriers.
On apprécie sa musique, on apprécie ses concerts et on en redemande