Aftenposten une chaine suédoise s’est démarqué d’une curieuse manière en envoyant pour son programme Sweatshop des blogueurs mode dans une usine textile à Phnom Penh, au Cambodge. Autant dire que la réalité a été un AHA moment cruel. Au delà de l’effet pathos et buzz, y a t-il “matière à signaux faibles” ?
Ptet ben que oui. Et si l’éducation était une nouvelle forme d’engagement ? C’est un levier puissant dans l’absolu, rien de mieux qu’apprendre pour engager une relation. Mais, dans un univers (très) consumériste, éduquer est peut être (voire surement) une manière de recréer de la valeur.
Alors, certes, Sweatshop n’est pas une utopie : Aftenposten est une chaine qui doit vendre du temps de cerveau disponible, de l’audience et la transgression (du concept) et le pathos (de l’expérimentation sociale) sont des carburants efficaces et recherchés (et la marque de fabrique de nombreux médias aujourd’hui).
Mais au délà delà de la forme, le fond est résolument éducatif. Peut être même sans le vouloir. Surement parce qu’il s’agit aussi d’un média. Est-ce que les marques sont amenées à agir de la sorte ?
Les fortes mutations que nous connaissons, font de notre expérience sociale un choc permanent de réalités.
Apprendre ce qu’il y a “derrière” permet donc élargir le cadre. Cette démarche est donc celle du “voir comment” on fait.
Cela fait quelques temps que les entrepreneurs sont amenés à poser la question du “Pourquoi” dans leur activité. Ce “pourquoi” est une première forme d’éducation. Ce “comment” peut donc constituer une deuxième étape éducative, au sein du pilotage de tout business, et donc des relations entre marque et publics.
Le comment met à l’épreuve le pourquoi
Est- ce un signal suffisant?
Ce qui est sûr , c’est que ce “comment” permet de mieux appréhender le réel. Et donc, de développer des compétences, après la prise de conscience. Ce faisant, il alimente l’engagement des publics. Car coconstruire en soi est aujourd’hui capital.