Une place à prendre

Pagford est en apparence un paisible endroit pour vivre. Quand Barry Fairbrother, un de ses notables, meurt subitement, il laisse derrière lui une femme et deux enfants mais surtout une place au conseil. Ce décès ouvre aux lecteurs les portes des maisons de Howard et Shirley Mollison, Samantha et Miles Mollison, Tessa et Colin Wall, Simon et Ruth Price ou encore Parminder et Vikram Jawanda. La nature de chacun va se révéler tout au long de cette course pour le siège du conseiller et un peu après. De plus, Barry a disparu au moment où le sort des Champs, une zone d’habitations défavorisée qu’il voulait sauver, doit être déterminé. En quelques semaines, Pagford va imploser de tous les côtés.

Quelques semaines, l’équivalent des sept parties qui constituent Une place à prendre dans lequel des personnages malmenés, perdus, amoureux, abandonnés, fourbes à souhait, bons mais maladroits ou impuissants, frappés et violés mentalement et physiquement surprennent, saisissent, dégoûtent ou touchent à chaque chapitre. Ils sont sans surprise parfaitement érigés et portés à la vie par une J.K Rowling qui a également été jusqu’au bout de son œuvre en ne rognant aucune pensée, aucun sentiment, aucune opinion, aucun acte. Quelque que soit leur nature. Le tout fait que les pages de ce récit plutôt dénué d’action fascinent et se tournent comme celles d’un « page-turner ». Voilà un puissant roman sombre, incisif, sans pitié et tristement vrai.

Présentation de l’éditeur :
Bienvenue à Pagford, petite bourgade en apparence idyllique. Un notable meurt. Sa place est à prendre… Comédie de mœurs, tragédie teintée d’humour noir, satire féroce de nos hypocrisies sociales et intimes, ce premier roman pour adultes révèle sous un jour inattendu un écrivain prodige.