Le Maire de Paris profite de l'occasion d'une opposition molassone et dispersée pour avancer ses pions. "De l'audace" certes il n'en manque pas, mais après ?
Finalement la question restera posée encore un moment car de ce recueuil préparatoire à d'autres desseins nait une polémique aussi vive que symptomatique du malaise du parti socialiste. L'acceptation ou non du libéralisme est en effet le thème central d'une étonnante polémique que l'on croyait reléguée aux années 70. Devant cette politique d'ouverture du maire de Paris vers sa droite, Ségolène Royal réplique en se positionnant plus à gauche, plus à gauche même qu'elle n'a jamais été. Le tout sur fond de futur Congrès censé remettre de l'ordre dans un foutoir toujours plus dense. On l'aura compris, pas la peine de chercher plus loin les raisons de la machine à perdre qu'est ce parti tant leurs sujets de discussions et de préoccupations sont aux antipodes de la vie quotidienne des français.
Reste que cette aversion d'un libéralisme ultra dominant sur la planète et accepté par la grande majorité des citoyens ne peut qu'accentuer le fossé de politiques en mal d'idéologie quand nous sommes en mal de solutions et de sens.
Pourtant l'arrogance et le simplisme de la droite au pouvoir laisse de la place à une autre pratique. Pour l'anecdote, un député UMP me confiait cet après-midi "Pendant que les socialistes se déchirent, nous nous travaillons pour les français". Avec mon sens de la mesure mais aussi de la répartie qui me caractérise parfois, je me suis permis de lui faire remarquer qu'effectivement pendant ce temps là je travaillais mais que je n'avais pas pleinement conscience que son activité du moment, la visite d'un chantier, une réunion à sa permanence et une assemblée générale de commerçants ne constituait à proprement parlé un travail...
Enfin br
Delanoe fait de même tout au bonheur revigorant de sa réélection parisienne. Le voilà qui sachant piloter Paris se verrait bien piloter la France à l'instar du grand Jacques. Et intégrant la mouvance centriste apparue aux dernières présidentielles, se verrait bien pourquoi pas
Reste à mesurer si tout cela n'est qu'un coup de pub de plus d'un homme qui n'en est pas avare ou si l'appareil partisan ne broiera pas cet empêcheur de polémiquer en rond. A 58 ans, le voilà presque dans le rôle d'un rénovateur ce qui en dit long sur la pesanteur des éléphants et sur l'incapacité des socialistes à se projeter et à incarner l'avenir. Ce qui laisse certainement de la place au Centre mais Bayrou a le même âge alors...
Alors quand va t'on imposer un âge de retraite politique...http://www.blogonautes.com/maj/40301-831f521f69721ffa54a05bb45aaad982 http://www.etoile-blog.com/rss-politique.php