Hell's Horsemen, tome 1 : Indéniable
Auteur : Madeline Sheehan
Serie : Hell's Horsemen
Genres : Romance, Erotique
Editeur : J'ai lu
Publication: 07/ 01/ 2015
Edition: Ebook
Pages : 371
Rating:
- Chroniqué par TEACUP
Résumé :
Eva a cinq ans quand elle fait la connaissance de Deuce. Lui en a vingt-trois. Pour la fillette, nul doute que cet homme aux allures de bad boy, à la démarche fière et au sourire chaleureux est celui qu'elle rêve d'épouser, adulte. Mais Deuce a dix-huit ans de plus qu'elle. Il est le président des Hell's Horsemen. L'ennemi juré de son père, lui-même à la tête des Silver Demons, le club de moto rival. Or, si tout semble les séparer, ils sont liés pour toujours, et le destin s'acharne à les réunir. Cruelle passion, divine souffrance, espoir et désespoir... ni Eva ni.Deuce n'en sortiront indemnes. Pourtant, leur fol amour est indéniable.L'avis de TeaCup :
J’ai beaucoup entendu parler du livre avant qu’il n’arrive en version française, j’en attendais donc peut-être un peu trop. Si l’histoire est effectivement un peu rude, elle n’a pas réussi à m’embarquer totalement. J’ai beaucoup hésité sur la notation entre 3 et 4 car la base m’a plu, j’ai lu livre rapidement, mais le traitement du livre m’a fait penser tout du long « Dommage ! ».L’auteur met en toile de fond pas mal de personnages, dont beaucoup ne sont pas réellement exploités. Les ellipses narratives de plusieurs années finissent par distendre le fil du récit et on perd de vue le cheminement et l’évolution des personnages. C’est ce qui m’a donné cette impression de « je t’aime moi non plus », un peu facile.
Le père d’Éva par exemple est censé être très protecteur et la laisse se faire malmener sous son nez avec un aveuglement impressionnant. Sa copine a du caractère… quand elle veut. Et docile sans l’être, et présente sans l’être, l’auteur la ressort au besoin, mais l’oublie de longs moments et ainsi de suite.
En ce qui concerne Deuce, le côté bad boy fonctionnerait assez bien. Il a beau n’avoir aucune idée du mot « fidélité » et se comporte comme un goujat rustrot, on arrive à accepter que ce soit totalement dû au côté « biker ». Il a des principes quand ça l’arrange « traite bien les femmes » selon ses propres déclarations sans qu’on ne le perçoive dans les actes et engueule ses proches en disant « il faut les respecter, brebis, ou pas… » (brebis se réfère à une terminologie biker que je vous laisse découvrir si vous lisez le livre). Bref, cela devient presque schizophrénique, on a l’impression d’être un peu dans la logique du : faite ce que je dis, pas ce que je fais. On n’arrive pas à adhérer à y croire. Pour moi c’est plus de la part de l’auteur une manière de rattraper le personnage et de permettre aux femmes qui la liront de continuer à adhérer. Dommage. S’il se veut « plus adulte », il est aussi versatile que possible et sur la distance il manque un peu d’acharnement. « Je ne laisserais plus partir Éva »… ou si, je vais y réfléchir trois ans. Deuce a fini par me sembler assez faible et gamin.
Éva a le même problème de versatilité. Elle ne réussit jamais à choisir ou va sa fidélité et qui est le plus important pour elle. J’aurai aimé qu’elle sache se positionner une bonne fois pour toutes, quitte à ce qu’elle court à sa perte. Son côté protecteur envers son clan, son père, son demi-frère sauve un peu le personnage, car sinon on a un aperçu assez succinct de son caractère en dehors de son obsession pour Deuce. Tout du long du livre elle se définit comme « fille de », « sœur de », « amante », « femme de », membre d’un club… mais à côté de ça, tape des scandales quand Deuce lui colle une nouvelle étiquette.
Bref, entre certaines incohérences la volonté de l’auteur de faire une histoire dans le temps sans le maîtriser totalement, elle finit par distancer le lecteur – ou moi, en tout cas – et nous empêche de compatir, vibrer avec cette histoire. Je ne veux pas spoiler certaines scènes, mais les moments les plus durs ne m’ont quasiment pas dérangés tant j’ai trouvé le tout excessif. Cela aurait pu être poignant, dérangeant, atypique… mais non. Pas pour moi. Il manque quelque chose pour que l’auteur y parvienne vraiment. Malgré tout, j’ai aimé sortir des clichés habituels (la nana rigolote et « mignonne », le mec milliardaire, etc.) le style est assez sobre et simple pour se lire sans difficulté. On m’a beaucoup dit que ça ressemblait à la série « Sons of anarchy », peut-être qu’essayer d’en faire une romance – car si le paquet d’emballage change, pour moi ça n’est bien qu’une romance au final – a perdu le récit.
Extrait :
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