Hommage au prisonnier qui cherchait l’horizon dans les murs.
Il avait la patience aussi dure que la pierre
et le regard comme un oiseau
qui n’a pas besoin de ciel pour voler.
Qu’on nous dise qu’il est mort, il aura trouvé moyen
de creuser sa tombe dans la liberté du vent.
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Jean-François Mathé (né en 1950) – Poème/Ultime recours/Anthologie de la poésie francophone contemporaine des profondeurs (2015)