J'ai lu, 11 mars 2003, 254 pages
Résumé de l'éditeur :
Elle ressemble à une poupée de chiffon toute molle et ses yeux sont grands ouverts. Je pense aux films policiers où des tas de femmes se font tuer et après elles ressemblent à des tas de chiffons toutes molles et je me dis "c'est ça, j'ai tué maman". Ainsi commence l'aventure d'Icare, alias Courgette, un petit garçon de neuf ans qui tue accidentellement sa mère alcoolique d'un coup de revolver. Paradoxalement, la vie s'ouvre à lui après cette tragédie, et peut-être même un peu grâce à elle. Placé dans un foyer, il pose avec une naïveté touchante son regard d'enfant sur un monde qu'il découvre et qui ne l'effraie pas. De forts liens d'amitié se créent entre lui et ses camarades. Et puis surtout, il tombe amoureux de Camille...
Mon avis :
J'ai aimé le personnage d'Icare, pardon, de Courgette, même si il ne comprend pas grand chose au monde qui l'entoure. En revanche, les copains autour de lui ne m'ont pas passionné, sauf Camille. Mais Camille, c'est une histoire d'amour.
Les adultes sont un peu caricaturaux, ce qui rend le récit parfois difficilement crédible, notamment à la fin.
J'ai également trouvé que le rythme s'essoufflait sur la fin. Dommage.
Un personnage de Courgette bien attachant tout de même.
L'image que je retiendrai :
Celle du Père-Noël qui ferait mieux de passer en été plutôt qu'en hiver à cause des cheminées et de son costume rouge.