Sommes-nous si sûrs de perdre à jamais notre enfance,
Cet espace de temps tout voué au plaisir de vivre,de découvrir,
Toute innocence qui n’entend encore l’appel de l’espérance,
Mais entreprend déjà l’oeuvre de connaissance,
Est-il heureux cet être qui conserve cet état premier de l’enfance,
Sait-il ne jamais mourir si ce n’est que son corps,
Conserve-t-il en son coeur cette éminente évidence,
Lui l’éternel enfant,
Qui sans cesse redécouvre son amour.