Pour commencer cette année dans la légèreté, je n’avais pas envie d’un livre « prise de tête« . J’ai donc opté pour ce livre en me disant qu’avec un titre comme cela, je devrais toucher mon but.
C’est clair qu’il ne s’agit pas de grande littérature, les personnages manquent un peu d’épaisseur, l’histoire est un peu tirée par les cheveux à certains moments. L’écriture rappelle celle d’Anna Gavalda et notamment un de ses plus grands succès : « Ensemble, c’est tout » (pour les fans, vous aurez certainement fait le lien, la chanson « A bicyclette » étant d’ailleurs la chanson préférée de… Paulette).
C’est un roman sans prétention, optimiste, certes un peu utopiste qui permet de passer un bon moment mais le décalage avec la réalité m’ont rendu l’histoire légèrement indigeste. Mais comment ne pas se laisser attendrir par tout ces bons sentiments, par ces temps de crise une belle histoire de solidarité et de chaleur humaine ça ne peut que faire du bien…
Ferdinand vit seul dans sa ferme. Et ça ne le rend pas franchement joyeux. Un jour, il passe chez Marceline, sa voisine, et découvre que son toit est sur le point de s’effondrer. Très naturellement, ses petits-fils, les Lulus, lui suggèrent de l’inviter à la ferme. L’idée le fait sourire. Mais ce n’est pas si simple, certaines choses se font, d’autres pas… Il finit tout de même par aller la chercher. De fil en aiguille, la ferme va se remplir, s’agiter, recommencer à fonctionner. Un ami d’enfance devenu veuf, deux très vieilles dames affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux. Et puis, Paulette…