Une dépêche de l’AFP nous indique que Mme Royal a réïtéré, mardi, ses reproches à M. Delanoé: “Il n’y a pas besoin d’aller piocher à la droite son idéologie et son vocabulaire. On sait ce que cette idéologie recouvre (…) Le libéralisme a déjà fait des dégâts considérables”, a déclaré Mme Royal en recevant la presse dans ses bureaux du Boulevard Raspail à Paris”.
“Comme on lui faisait remarquer que dans sa campagne présidentielle, elle avait loué “la liberté d’entreprendre” et “le goût du risque”, l’ex-candidate a répondu que c’était “parfaitement cohérent” avec sa critique du libéralisme aujourd’hui”.
Elle semble avoir oublié la teneur libérale de sa campagne électorale de 2007, son quasi-silence sur l’acuité des problèmes sociaux et sur la répartition de la valeur ajoutée au bénéfice des jury citoyens, des camps militaires pour jeunes, de la Marseillaise et de l’Evangile.
Elle semble oublier enfin qu’elle prône une alliance politique avec le Modem, parti qui se définit comme “libéral et social”.
Si les militants et électeurs socialistes se retrouvent dans tout ça, ils auront bien de la chance. En attendant, comme je le disais hier, il est vraisemblable qu’O. Besancenot se frotte les mains.
Et cela au moment-même où N. Sarkozy annonce que les futures augmentations de revenu des salariés se feront principalement par le biais de l’intéressement, mesure radicale pour tuer les retraites par répartition et la sécurité sociale puisque cet interessement n’aura pas à supporter de charges sociales.