Arrow // Saison 3. Episode 10. Left Behind.
A l’issue de l’épisode précédent, j’étais resté bouche bée. Je savais pertinemment que Oliver ne pouvait pas mourir étant donné qu’il est la star de la série mais d’un autre côté je me demandais comment ils allaient parvenir à nous faire croire à sa Reichenbach Fall. Starling City se retrouve à côté bien seule sans son héros alors que les choses vont de mal en pis. Mais Oliver est relativement absent de cet épisode pour la simple et bonne raison qu’il faut attendre la fin de l’épisode pour qu’il se réveille et qu’il semble donc entièrement sauvé. Enfin, je sais pertinemment que Arrow ne peut pas tuer son héros, et encore moins celui incarné par Stephen Amell alors que ce dernier est devenu au fil des saisons et des épisodes l’acteur parfait pour le rôle (je ne comprends pas pourquoi Warner n’a pas voulu le mettre dans Batman vs. Superman. Mais peu importe, de toute façon car ils ne savent pas ce qu’ils ratent, simplement car ils ne veulent pas connecter l’univers télévisé avec l’univers ciné. Pour en revenir à cet épisode, ce qui fonctionne le mieux c’est le fait que Oliver n’est pas présent justement. Cela permet de donner de l’importance à d’autres personnages et de faire des choses complètement différents.
Brick de son côté apparaît comme le méchant terrible que l’on pouvait attendre. Sans Oliver dans les parages, l’épisode peut se permettre de donner de l’importance à ce personnage et pour le coup, Vinnie Jones (The Cape, Midnight Meat Train) est excellent. J’ai hâte de le voir évoluer au fil des épisodes tant le potentiel de Brick est justement ce qui me donne le plus envie de voir la suite d’un personnage qui, au premier abord, n’est pas forcément ce qu’il y a de plus original. Mais apparemment l’originalité n’est pas ce qu’il y a de plus important dans Arrow tant que les intrigues sont soignées et efficaces. On peut le voir aussi avec Malcolm Merlyn alors que ce dernier semble engagé dans une sorte de mécanique bien huilée que l’on avait déjà pu voir auparavant. Je ne vais pas critiquer le fait que Merlyn n’évolue pas vraiment étant donné que le charisme de John Barrowman fait le boulot à sa place. C’est d’ailleurs l’une des vraies forces de ce personnage, de s’imposer de la sorte dès qu’il apparaît dans un épisode, sans pour autant avoir besoin d’être le grand héros de ce même épisode. Laurel de son côté continue de prendre des galons.
Dans cette série elle n’était pas vraiment un élément important au premier abord mais rapidement elle est devenue celle que j’ai le plus hâte de voir évoluer. Le fait qu’elle devienne Black Canary est déjà quelque chose d’ambitieux en soi mais Katie Cassidy a surtout de quoi jouer quelque chose depuis cette saison. Elle est plus sombre, moins dans les pattes des autres (et donc pas dans l’ombre de son père et surtout pas de sa soeur maintenant décédée). Au tribunal elle s’impose, prouvant que l’on n’a pas fini d’entre parler d’elle. Pour en revenir à Brick, je suis d’accord qu’il n’a rien de Merlyn ou encore de Ra’s al Ghul (et je regrette toujours que Liam Neeson n’ait pas incarné ce rôle étant donné qu’il avait dit qu’il serait plus qu’heureux de reprendre le rôle qu’il avait déjà incarné dans la franchise Batman de Christopher Nolan) mais bon, ce n’est pas bien grave, ce n’est qu’un petit détail. Le retour d’Oliver à Starling City n’est donc pas encore programmé que Arrow prépare déjà la suite sans lui. C’est fort de voir la série parvenir à se relever de la sorte sans avoir besoin de son héros. Enfin, reste alors Ray Palmer qui me fait plus rire qu’autre chose, la faute à Brandon Routh. Il est tellement drôle (dans le bon sens du terme).
Ray - « You make it sound like using an advanced exoskeleton to fight crime and save the city is a Looney Tune idea. »
Note : 8.5/10. En bref, même avec une réorganisation des choses, la série reste captivante.