Le sélectionneur de l’équipe algérienne de football, Christian Gourcuff, a indiqué jeudi que les Verts joueront pour la gagne face au Ghana, vendredi à Mongomo (17h00) afin de « se mettre à l’abri », en match comptant pour la 2e journée (Gr C) de la CAN-2015 en Guinée équatoriale (17 janvier-8 février).
« Le meilleur scénario pour nous est de gagner pour se mettre définitivement à l’abri et assurer du coup notre qualification au deuxième tour, même si nous aurons encore une occasion pour se rattraper. Après leur défaite au premier match face au Sénégal, les Ghanéens seront dans l’obligation de nous battre », a affirmé le coach national lors d’un point de presse tenu au stade de Mongomo, à 24 heures du match face aux « Black stars » ghanéens.
Lors de son entrée en lice dans la compétition, l’Algérie s’est imposée lundi dernier face à l’Afrique du Sud (3-1), alors que le Sénégal a pris le meilleur sur le Ghana (2-1).
« Dans cette équipe du Ghana, il y a plus de maturité et de l’expérience.
Un joueur comme André Ayew, que j’avais eu par le passé au FC Lorient, est capable à lui seul de basculer un match. Nous nous sommes appuyés sur le match face au Sénégal, pour analyser le jeu de cette équipe qui reste redoutable », a-t-il ajouté.
Pour Gourcuff, l’équipe nationale est appelée à avoir plus de « maîtrise sur la balle », pour réaliser « un match plus serein ».
« Face aux Sud-Africains, nous avons été pris de vitesse par leurs contres rapides, c’est ce qu’on redoutait d’ailleurs. Face au Ghana, il faudra qu’on ait d’avantage de maîtrise sur le ballon, et commettre le moins d’erreurs possibles, pour faire un match plus serein », a-t-il souligné.
Cette rencontre pourrait enregistrer le retour de l’attaquant ghanéen, Gyan Asamoah, forfait pour le premier match en raison d’un accès de paludisme.
Le coach des Verts se méfie du sociétaire d’Al-Ain (division 1 des Emirats arabes Unis).
« C’est un excellent joueur, s’il va jouer, ce sera bien évidemment une source de danger pour nous, donc il faudra se méfier, mais cela ne va pas changer notre stratégie de jeu ».
Enfin, le sélectionneur national a encore une fois regretté l’état de la pelouse de Mongomo, qui n’est pas faite, selon ses propos, « pour arranger la possession de la balle ».
« Jouer à 17h00 en pleine chaleur ne sera pas facile pour les 22 joueurs.
La gestion des efforts est très importante dans ce genre de situations, il y a également l’état de la pelouse, qui crée une instabilité dans la possession de la balle, et pour les équipes qui misent là dessus, c’est un handicap supplémentaire », a-t-il conclu.